Il y a ceux qui ont du nez et d’autres beaucoup moins. Qu’il s’agisse de paris sur un match en France ou bien de choisir ses sites de casino en ligne au Canada, il faut bien réfléchir à son coup, avant de se lancer. Le secteur des paris sportifs est en forte progression. Ainsi, lors de l’Euro 2021, les Français ont parié près de 435 millions d’euros. C’est plus de 100 millions d’euros supplémentaires que la somme totale investie lors de la Coupe du Monde 2018. En paris sportifs, il est possible de gagner gros, beaucoup d’exemples nous l’ont démontré, mais l’inverse est tout aussi vrai. Prudence donc.
Le meilleur des paris en ligne: Entre hasard et conviction
Les paris sportifs sont comme les machines à sous sur le Web. Avec le côté pile de ceux qui gagnent. “C’est le pari d’une vie” s’exclamait Jérémy, après avoir gagné, ce qui est estimé être, le record de gain pour un Français, au cours d’un Mondial de football. En 2018, l’Alsacien remporte la somme de 259 532 euros. Il avait misé 80 euros sur une série de 12 matchs de la Coupe du Monde. La cote était de 2403,33. Le plus fou dans cette histoire, est que l’ouvrier de production n’avait ouvert son compte, que trois jours auparavant. La tension était à son paroxysme, lors du dernier match entre la Pologne et la Colombie. « Même à 3-0 pour la Colombie, je n’étais pas serein.” indiquait-t-il. Une joie intense l’a submergé, quand le coup de sifflet final a retenti. Un sentiment qu’une joueuse du sud de France a dû ressentir, en 2015, lorsqu’elle a gagné plus de 198 000 euros, en ne pariant que…10 centimes. Celle-ci a misé sur 15 matchs de football des championnats de Norvège, d’Arménie et d’Azerbaïdjan. Elle a fini avec une cote proche des deux millions, et un gros chèque, en guise de récompense.
Si ces exemples relèvent d’un alignement des planètes et d’un hasard qui a tourné en leur faveur, certains paris gagnants mettent en exergue la conviction du joueur. C’est le cas de Gerry McIlroy. Cet homme n’est autre que le père de Rory McIlroy, célèbre joueur de golf nord-irlandais. En 2004, Gerry a parié que son fils remporterait le British Open dans les dix prochaines années. A cette époque-là, le jeune Rory n’a que 15 ans. Une décennie plus tard, l’Irlandais remporte l’Open Championship, de deux coups. Une foi en son enfant qui a fait gagner au paternel, environ 342 000 dollars. C’est un peu similaire à l’histoire de Nick Newlife. Pas de lien de parenté en ce qui le concerne, mais une confiance inébranlable en un joueur de tennis de 22 ans. En 2003, il assiste à la victoire de Roger Federer, à Wimbledon, et pense qu’il a, sous ses yeux, un talent incroyable. Assez pour parier plus de 1500 livres sterling sur le fait que l’athlète remporte six autres trophées du Grand Chelem britannique, coté à 66 contre 1. En 2012, cette conviction devient réalité, mais malheureusement, Nick Newlife n’est plus en vie pour réclamer ses 101 840 livres sterling. L’histoire se finit bien, puisque l’homme avait légué ses biens à l’association Oxfam, qui a pu toucher la somme en tant que donation.
Le pire des paris sportifs: Entre coups du sort et désillusions
Pour le peu de gagnants, il faut beaucoup de perdants, et parfois, le contexte semble cruel. C’est le cas d’Axel en 2019. Ce dernier avait fait le choix de paris sur le long terme. Il avait mélangé tous les sports: football, tennis, basketball, ou encore rugby. Avec une mise de 100 euros, le jeune pouvait potentiellement gagner 6 000 euros. Tout se déroule comme le Français l’avait imaginé. Jusqu’à la finale de la Coupe de France saison 2018-2019, où le PSG affrontait le SRFC. Lorsque les Parisiens mènent 2 à 0, il pense que le plus dur est fait. La suite est difficile à digérer… Rennes recolle à deux partout, puis s’impose aux tirs au but. Une désillusion qu’a connu également Romain, en fin 2016. Il tente un pari complètement fou, avec une cote à plus de 4094, sur 10 matchs de football européen. Le jeune homme avait vu juste sur l’intégralité, ou presque… L’exception est la confrontation entre le Red Bull Salzbourg et l’OGCN. A la 12e minute, Alassane Pléa inscrit l’unique but de la rencontre et, dans le même temps, fait disparaître les espoirs de gain du parieur.
Le destin est encore plus cruel pour certains joueurs, qui ont, pendant longtemps, cru à la victoire, avant que celle-ci s’échappe, à peu de chose près. Merivan est l’un de ces malheureux individus. En fin 2019, il parie 40 euros sur la première place de Nicol Delago, à l’occasion du Super G Féminin de Lake Louise. A la clé ? 200 000 euros. Un montant qu’il aurait pu toucher, si l’Italienne n’avait pas échoué à 35 centièmes de l’Allemande Viktoria Rebensburg lors du classement final. Une peine qui peut être partagée par la personne qui avait effectué le pari suivant : avec une mise de 1 euro, et des gains potentiels de plus de 1 000 euros, elle pouvait faire le jackpot sur plusieurs matchs de la saison 2020-2021 de Ligue 1. C’était sans compter sur Ibrahima Niane, venu délivrer les Messins dans le match contre Reims, en inscrivant le but vainqueur à la 88e minute (2-1). Un sort assez ironique que de nombreux parieurs ont pu découvrir par le passé.