Il y a un mois à peine, nous vous parlions de l’étude menée par des scientifiques de l’Université Rabdoub au Pays-Bas pour tenter de décrypter la mécanique du cerveau du footballeur argentin Lionel Messi et plus spécifiquement de la capacité du meneur du FC Barcelone à « prendre les décisions dans une fraction de seconde ». Grâce au professeur Norbert Hagemann de l’université de Kassel en Allemagne, l’on a une première avancée dans ce qu’il appelle la « durée de fixation », qui donne aux meilleurs cette capacité « d’analyser une situation en moins de temps ».
« La durée de fixation » de Lionel Messi serait supérieure aux autres
Cité par l’UEFA sur son site officiel, Norbert Hagemann raconte que : « Partant du principe que les meilleurs joueurs peuvent porter leur attention sur plus de joueurs à la fois (…) les meilleurs joueurs n’extraient par leurs informations d’un champ de vision plus large ». Il compare cela à la « théorie du regroupement » chères aux joueurs d’échec car elle permet de mémoriser les pièces par groupes et non individuellement. En clair pour l’expert, tout « est une question de durée de fixation. »
Le meneur du FC Barcelone a plus d’une longueur d’avance
Et tous ceux qui ne sont pas dans le timing devront ramer pour rattraper le retard. « Il leur faut surtout se constituer un base de connaissances sur les schémas de jeu, les déplacements possibles, ainsi de suite, recommande Norbert Hagemann. Il leur serait plus utile de focaliser leur attention sur les phases de jeu les plus courantes. » Entendez par-là qu’avant de penser à faire des gestes miracles, « il faut déjà savoir où porter son attention ». Cela n’a l’air de rien mais ce serait l’une des explications à cette faculté propre à Lionel Messi à prendre des décisions éclairs sans une hésitation. Les « mécanismes sous-jacents » sur lesquels se penchent désormais les chercheurs nous en apprendrons peut-être un peu plus à l’avenir…
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