Les saisons se suivent et sur le plan comptable, elles se ressemblent plutôt à l’AS Monaco. Proche de l’équilibre parfait, tantôt dans le positif, en 2019, ou négatif, à l’issue de l’exercice 2020. Et c’est ici une forme de satisfaction compte tenu de l’exercice si particulier, amputé de sa fin car disputé la saison du premier confinement. Au terme duquel, l’ASM n’a pas décroché de qualification européenne.
L’AS Monaco termine 2020 en très léger déficit
Heureuse est donc la direction, de rendre un bilan « seulement » déficitaire de 2 000 euros net, après impôts. Il était, un an plus tôt, au 30 juin 2019, positif de 3 000 euros. C’est donc qu’à Monaco, on s’échine de rendre des comptes au bon ratio des dépenses et des recettes. En la circonstance quand même qu’en 2020, le mercato et ses effets produits ont permis cet équilibre des lignes, car le reste des revenus de l’opérationnel a baissé, d’une année à une autre.
Les revenus de l’opérationnel ont fondu de plus de moitié
En 2020, le chiffre d’affaire hors trading de l’AS Monaco est de 62,332 millions d’euros, du résultat qui a été déposé par le club, à la Direction nationale de contrôle et de gestion. C’est 44% de moins en 2020, qu’en 2019. Ce sont les recettes de la télé qui ont le plus diminué car en 2019, elles étaient à 75,649 millions d’euros supérieurs à tout les revenus produits, la saison suivante. En 2020, ces mêmes droits de l’audiovisuel rapportaient 67% de moins, au club princier. Le sponsoring a perdu 37%, la billetterie chute de 18%. En revanche, le reste des produits progresse de 57%, à 23,602 millions, en 2020.
La masse salariale a baissé d’une saison à une autre
Pour atteindre ce presque équilibre comptable, l’AS Monaco a aussi réduit les revenus de ses joueurs. Entre 2019 et 2020, la masse salariale a été réduite de 17,7%, à 121,095 millions d’euros. Elle reste la troisième plus fournie du football français, après le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais.