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Federer, Djokovic et Nadal mangent 26% des prize money !

16 mars 2012 à 17:46 par Palissarde

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Federer, Nadal et Djokovic - @Iconsport

Federer, Nadal et Djokovic - @Iconsport

L’injustice règne-t-elle dans le tennis ? Les « petits » joueurs de l’ATP, comprenez ceux qui, en gros, ne font pas partie du Big Four, commencent à en avoir ras-le-bol que les stars de la petite balle jaune, Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic voire Andy Murray, se partagent l’immense majorité des gains dans les tournois. On vous avait déjà parlé des importantes assurances qu’exigeraient les stars pour participer à un compétition. Ces derniers jours, le média américain USA Today met en avant quelques chiffres supplémentaires et éloquents qui traduisent la main-mise des stars sur le business du circuit.

Federer-Nadal-Djokovic, le trio qui vampirisent les prize money

Selon USA Today, le trio Federer-Nadal-Djokovic s’est partagé 20 à 26% de l’ensemble des prize money distribués sur les 5 dernières années par l’ATP. Un quart des gains de l’ensemble du circuit professionnel pour seulement 3 joueurs ! Jamais un trio n’a autant vampirisé l’argent du circuit. Le seul autre à avoir passé la barre des 20% est celui composé de Federer, Nadal (déjà eux) et Andy Roddick en 2006. Même les luttes légendaires Boris Becker-Stefan Edberg-Ivan Lendl, ou Pete Sampras-Andre Agassi-Jim Courier, n’ont jamais atteint ce degré de monopole. USA Today explique également que la différence de gains entre le Top 3 et les plus petits joueurs du circuit n’a jamais été aussi élevée que ces 3 dernières années.

Indian Wells 2012, un tournoi exemplaire au niveau de l’inégalité…

Le tournoi d’Indian Wells 2012 est la parfaite traduction de cette évolution. Le prize money du vainqueur a explosé cette année de 64% pour passer de 611 000 dollars à la somme record de 1 million de dollars. Dans le même temps, les gains du 1er tour, eux, n’ont évolué que de 8% pour passer de 7 115 dollars à 7 709 dollars. «Cela ne va vraiment plus, peste ces derniers jours, entre autre, Michael Russel, Américain de 33 ans classé 128e à l’ATP .  Les écarts ont atteint un niveau qui n’existe pas dans les autres sports. Le circuit existe aussi parce que nous sommes là. Nous avons besoin que les cadors nous soutiennent et le montrent, nous avons besoin qu’ils nous aident à faire en sorte que la répartition soit plus juste.» Le message est passé. Les chiffres aussi…

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