Lorsque Peter Sauber a cédé 80% de son équipe en Juillet 2005, au constructeur BMW, il pensait assurer l’avenir de son équipe pour longtemps. Mais, quatre années plus tard, BMW s’est retiré de la Formule 1, tandis que l’équipe Sauber évoluait, au point de devenir une des plus originales et novatrice du paddock.
Depuis BMW, Sauber a évolué dans les paddocks de F1
Quand le constructeur allemand se retira, il laissa son nom pour la saison 2010 à l’équipe suisse. Moyennant quoi la BMW-Sauber aura évolué, propulsée par un moteur V8 Ferrari cette même année 2010. En réalité, la prolongation du patronyme de la marque à l’hélice avait surtout pour but de préserver les droits TV de l’équipe (estimé alors à plus de 60 millions d’euros). C’est sur ces droits que le team basé à Hinwil a survécu durant toute la saison 2010. Après cela, une nouvelle stratégie a été mise en place, avec pour objectif de redevenir une équipe attrayante.
Sauber, un savoir-faire certain mais une faiblesse pour communiquer
Historiquement, Sauber a la réputation d’être une équipe extrêmement bien gérée, selon le savoir-faire suisse. Un sous étant un sous, il n’y a pas de dépense inutile. Des investissements ont néanmoins été réalisés (une soufflerie en 2005 pour 45M€). L’équipe, par contre, n’a pas eu la même efficacité sur le terrain du marketing, notamment. avant que la numéro 2 du Team, l’indienne Monisha Kaltenborn, ne provoque deux changements soudains signes d’un avenir plus radieux.
A la recherche des sponsors…
Premier point sur lequel les efforts furent accentué : le sponsoring. En Juillet 2010, Sauber commandera à l’agence Publicis, le projet Club One, rien d’un moins qu’une mise en relation directe entre annonceurs et team management. Cela n’était pas vraiment une innovation, mais le package marketing ayant été bien pensé et présenté, une douzaine de sponsors apportant approximativement 6 millions d’euros par an ont répondu favorablement à la sollicitation.