La F1 en bourse ? c’est l’idée du propriétaire des droits commerciaux, Bernie Ecclestone, qui aimerait qu’à terme, sa société soit côtée à Singapour ou Hong Kong d’ici quelques années. Cette éventualité valoriserait la Formule 1 à plus de… 7 milliards d’euros ! Et Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la bourse entre dans la stratégie d’affaires de la Formule 1. Déjà, à la fin des années 90, il existait un projet sérieux. Un programme ralenti par la Commission Européenne et les banques… Pour cause ! l’organisation très opaque de la gestion des droits de la Formule 1, via des paradis fiscaux, sociétés écrans, transfert de propriété, rendaient impossible tout projet boursier, par essence transparent.
La F1 en bourse, ce n’est pas nouveau…
Ecclestone, devant l’évidence, a fait le ménage, mais le projet boursier a finalement été abandonné début 2000. En 1990, la particularité de ce montage était la présence dans le capital des équipes de Formule 1. Ensuite, durant 10 ans, l’idée a donc été oubliée, avant de revenir au premier plan comme une solution face à un conflit. Alors que la bataille entre l’association des constructeurs et la Fédération Internationale de l’Automobile faisait rage, la stratégie pour éviter le départ des constructeurs était d’introduire en bourse la partie commerciale de la Formule 1. Et aujourd’hui… c’est encore le cas.
Pourquoi Ecclestone veut mettre la F1 en bourse…
Ecclestone redoute en effet que les constructeurs rachètent la Formule 1, via la société de média NewsCorp et la holding de la famille Agnelli, EXOR, propriétaire du groupe FIAT. Son annonce d’une introduction en bourse asiatique permettrait de réduire l’impact de cette OPA hostile et que redoute Ecclestone. En marge de ce projet d’introduction en bourse, Ecclestone a aussi soumis l’idée d’un échange d’action entre son entreprise et les équipes de Formule 1, afin de bénéficier d’une augmentation de revenus.