
La troisième sera-t-elle enfin la bonne ? Ciryl Gane disputera ce samedi une troisième « finale », pour décrocher la convoitée ceinture de champion des poids lourds, la catégorie reine de l’UFC. Il affrontera dans le main event de l’UFC 321, l’Anglais Tom Aspinall. « Bon Gamin », s’impose comme le combattant français le mieux rémunéré dans les sports de combat. En quelques années, il a construit une stratégie financière diversifiée combinant cachets de combat, sponsoring et investissements.
Une carrière à plus de 2 M$ estimés
Selon le site MMA Salaries, les gains totaux de Ciryl Gane en MMA sont estimés à 2 058 500 dollars. Ces chiffres restent des estimations basées sur les tendances contractuelles et la capacité d’attraction du combattant, aucun cachet n’ayant été officiellement divulgué par l’UFC. Son plus gros cachet date de janvier 2022 lors de son combat pour le titre contre Francis Ngannou à l’UFC 270, avec un montant estimé à 1 042 000 dollars (incluant 500 000 dollars de salaire de base, 400 000 dollars de revenus PPV estimés, 50 000 dollars de bonus performance et 42 000 dollars de sponsoring).
La carrière de Gane à l’UFC illustre une progression régulière. Ses débuts en août 2019 contre Raphael Pessoa lui ont rapporté 43 500 dollars (20 000 dollars de salaire de base, 20 000 dollars de bonus victoire et 3 500 dollars de sponsoring). Son combat pour le titre intérimaire des poids lourds contre Derrick Lewis à l’UFC 265 en août 2021 représente un tournant avec 432 000 dollars de gains estimés. Sa défaite face à Jon Jones à l’UFC 285 en mars 2023 lui aurait rapporté 750 000 dollars de salaire de base.
Des partenariats commerciaux de plus en plus nombreux
Ses revenus publicitaires constituent une part importante de ses revenus : JBL, Venum, MyProtein, Unibet et Crypto.com figurent parmi ses partenaires. Selon les estimations de 2023, ces contrats lui rapporteraient environ 300 000 euros. Son dernier combat en décembre 2024 contre Alexander Volkov lui aurait rapporté 340 000 euros, un montant inférieur à sa moyenne mais cohérent pour un combat secondaire.
Accompagné par son frère spécialiste en finance, Gane a développé une stratégie patrimoniale diversifiée. Il a investi dans plusieurs startups françaises du secteur sportif : Kobi (sport en entreprise), Royaltiz (monétisation des droits sportifs) et Weezl (arbitrage assisté).
Le combattant a créé trois structures à son nom (conseil, immobilier, gestion d’actifs) et détient une participation dans Ares Championship, ligue française de MMA. Il possède également au moins quatre biens immobiliers identifiés.