
La Belgique a misé au début de cette année 2025 sur l’expertise d’un technicien français. La Fédération nationale de football au Plat Pays a choisi de nommer Rudi Garcia à la tête des Diables Rouges. L’opération est d’abord sportive, à l’objectif de réussir de meilleurs résultats que ses prédécesseurs, mais elle présente aussi des avantages financiers pour l’employeur.
Car payé 720 000 euros bruts estimés par an jusqu’en 2026, le nouveau sélectionneur belge perçoit un salaire divisé par plus de deux par rapport à son prédécesseur Domenico Tedesco, qui gagnait 1,5 million d’euros annuels. Cette réduction drastique s’inscrit dans une logique d’assainissement financier de la fédération, contrainte de verser une indemnité de licenciement à l’entraîneur italo-allemand après son éviction.
Un salaire inférieur à son prédécesseur Domenico Tedesco
Cette rémunération place Garcia dans une position relativement modeste sur l’échiquier international. Pour donner un ordre de grandeur, Tedesco ne figurait qu’au neuvième rang des sélectionneurs les mieux payés lors du dernier Euro, derrière des techniciens comme Sylvinho (Albanie) ou d’autres homologues européens.
Ce salaire est par ailleurs bien inférieur aux standards du coach de 61 ans, dans les clubs qu’il a fréquenté précédemment au LOSC Lille, à l’AS Rome, à l’Olympique de Marseille, à l’Olympique Lyonnais, à Al-Nassr pour son meilleur contrat en carrière puis au SSC Naples.
Au-delà des considérations financières, le choix de Garcia traduit une volonté de miser sur l’expérience et la stabilité plutôt que sur le prestige. Avec un CV étoffé en clubs et une connaissance approfondie du football européen, le Français dispose des atouts pour relancer une sélection en quête de nouveau souffle, sans grever les finances de la fédération.
Le salaire de Rudi Garcia avec la Belgique
Annuel : 720 000 €
Mensuel : 60 000 €
Hebdomadaire : 13 846 €
Quotidien : 1 973 €
Fin de contrat : 2026