
Ecurie nouvelle pour la saison prochaine, l’équipe Cadillac Racing a officialisé son duo de pilote pour les deux premiers exercices : Sergio Perez et Valtteri Bottas. Deux vétérans de la discipline, et un comme l’autre qui a une revanche a prendre.
Le Mexicain, malgré un contrat avec Red Bull Racing pour les saisons 2025 et 2026 a été limogé en fin de saison dernière (tout en étant payé cette année par ailleurs), pour des raisons qui sont désormais qualifiées d’obscures. Tandis que le Finlandais, a rebondi, avec un bon salaire de 5 millions d’euros chez Mercedes AMG F1, en qualité de troisième pilote et surtout de mentor pour le jeune Kimi Antonelli. Ces situations ne pouvaient être que temporaire, car dès le mois de mai, l’un et l’autre se sont annoncés disponibles sur le marché pour la saison 2026.
Le même salaire et des clauses originales pour Perez et Bottas
Du côté de Cadillac Racing, il était important de maintenir un équilibre et une équité entre les deux hommes. Ainsi, Perez et Bottas percevront le même salaire en 2026, à 15 millions d’euros. Une rémunération ayant deux particularités : d’une part que ce salaire baissera de 30% en 2027 (à 10 M€) si l’écurie termine dernière du classement des constructeurs 2026. D’une autre qu’à partir de 2027, ils bénéficieront de primes de résultats, en fonction de la performance au championnat du monde des constructeurs. Elle pourra atteindre 8 millions en cas de titre des constructeurs (évidemment fort peu probable) et s’élèvera à 3,5 millions, si l’équipe américaine termine 10ème du classement.
Une bonne opération pour Cadillac qui gagne 30 millions dans l’affaire
L’autre versant de l’accord Sergio Perez/Cadillac Racing concerne les négociations avec les partenaires mexicains du pilote. L’empire du milliardaire, Carlos Slim, soutenant Perez depuis 15 ans, a négocié avec les dirigeants de l’équipe Cadillac pour permettre, entre autres, à la marque de téléphonie mobile Telmex (très présente auprès de la communauté latino américaine) d’être visible sur les machines américaines en 2026 et 2027, en contrepartie d’un financement estimé de 30 et 40 millions d’euros (évolutif selon les résultats sportifs). Une bonne opération pour le constructeur américain, qui cherchait depuis plusieurs mois, à structurer son budget 2026.