
Si l’intelligence artificielle pouvait gérer la diplomatie des hommes, depuis le temps cela se saurait. Et cela règlerait bien des conflits majeurs de notre monde. En même temps lui a-t-on posé les questions ? Nous oui, à Sportune, dans un contexte autrement plus léger que celui des fractures internationales, et pour autant assez volcaniques pour faire la une de l’actualité sportive et même s’inviter plus largement dans la presse nationale.
La mise à l’écart d’Adrien Rabiot de l’Olympique de Marseille est aussi tout sauf banale. Au moins autant qu’incompréhensive, ce dimanche matin, au lendemain de la victoire en Ligue 1 des Phocéens (5-2), sur le promu Paris FC. Car après avoir justifié le placement sur la liste des transferts de son joueur le plus majeur, Roberto De Zerbi a soudainement changé de discours avec une main tendue vers le milieu international français.
Une semaine et un peu plus après l’altercation du vestiaire à Rennes, Jonathan Rowe est parti et Adrien Rabiot est resté silencieux, laissant à sa mère et à son avocat le soin de s’exprimer pour lui. Le contexte posé et connu, la question à une semaine de la fin du marché des transferts est de savoir quel futur doit-être celui du joueur ? Doit-il rester à l’Olympique de Marseille ou changer de club ? Et dans ce cas, pour aller où ?
Partir ou rester, l’IA est partagée
Pour éléments de réponse (pour ce qu’ils valent évidemment), nous avons sondé trois intelligences artificielles : la plus populaire que ChatGPT, celle de Google, Gemini, et la Française, Mistral, ne leur posant exactement le même prompt (exposé du contexte, puis son avis de la situation). Le résultat ? Des verdicts qui s’opposent, la preuve que le « bordel » n’est pas une exclusivité humaine.
D’un côté, ChatGPT et Mistral conseillent plutôt à Rabiot de rester, de l’autre Gemini lui recommande de partir. Et même quand deux violons s’accordent, le fond est radicalement différent.
Ainsi ChatGPT recommande-t-il au joueur de faire amende honorable : « Si j’étais son conseiller : À court terme, rester à l’OM pourrait être la meilleure décision, à condition d’obtenir un vrai entretien avec De Zerbi et une clarification avec Longoria. Il a l’opportunité de retourner la situation en sa faveur, surtout avec un entraîneur qui croit en lui. À moyen terme, je le verrais bien retrouver la Serie A (Milan ou Inter notamment) l’été prochain, libre, avec un énorme contrat à la clé et sans frais de transfert. Donc : Rabiot doit rester à Marseille pour cette saison, laver son image avec ses performances, et préparer tranquillement son gros transfert gratuit en 2026. »
Pour Mistral, au contraire, Adrien Rabiot doit jouer perso. « Reste à l’OM : Mais seulement si tu as la garantie que tu seras respecté et que tu auras un rôle clé. Utilise cette saison pour te relancer, puis tu auras tous les atouts en main l’été prochain. Si tu pars, que ce soit pour un vrai projet : Pas pour l’argent, pas pour t’enfuir. Pour un club où tu seras heureux et où tu pourras briller. Ton atout maître : Tu es Adrien Rabiot. Tu as le talent, l’expérience, et le mental. Cette histoire de bagarre, dans 6 mois, plus personne s’en souviendra si tu crèves l’écran sur le terrain. »
Quant à l’IA que développe Google Gemini, elle ne voit plus d’avenir à l’Olympique de Marseille pour l’international français. « Si la main tendue de De Zerbi est un signe d’espoir, la relation avec la direction semble avoir atteint un point de non-retour. Un départ serait l’option la plus sûre pour Rabiot et l’OM, mais rester, dans l’hypothèse d’une réconciliation, lui permettrait de continuer à évoluer au sein d’une équipe qu’il connaît bien. Le dénouement dépendra de sa capacité et de sa volonté à mettre de côté les rancœurs. »
Quand même l’intelligence artificielle s’oppose sur la solution, c’est dire si l’affaire est sensible et compliquée. Peut-être même unique, au moins dans le football français. En même temps, sa singularité est une caractéristique que défend l’OM. Quitte à aller trop loin ?…