LeBron James ou Cristiano Ronaldo, chez Nike, Zidane et Lionel Messi, pour adidas, sont les exemples les plus médiatisés. Tous n’ont eu qu’un seul et même équipementier en carrière, qu’ils conservent ou conserveront, une fois leur carrière sportive achevée. Dans le tennis, c’est aussi le cas de Rafael Nadal, avec Babolat.
Nadal et Babolat : « La quintessence de ce qu’est un partenariat »
La marque française, spécialiste de la raquette de tennis, est son partenaire, depuis que le champion illustre qu’il est devenu, est âgé d’une dizaine d’années. Demain vendredi 3 juin, il fêtera ses 35 ans. C’est dire si l’union est longue. Et qu’elle compte. « Il y a deux valeurs qui ressortent de cette association : le travail et la loyauté. La relation que nous avons avec Nadal est la quintessence de ce qu’est un partenariat », résume pour Sportune, Jean Christophe Verborg, le directeur marketing monde de Babolat.
Babolat soutiendra Nadal et ses projets même à la retraite sportive
Mais alors que la carrière du joueur tend sur une fin prochaine – bien qu’il semble toujours la repousser -, l’entreprise lyonnaise, lui restera-t-elle à son tour fidèle, une fois les raquettes rangées ? « Oui, c’est dans le dernier contrat que nous lui avons rédigé. C’est déjà prévu », confirme Jean Christophe Verborg. Car, en plus, l’engagement va au-delà de la simple fourniture de produits de la marque auxquels, par ailleurs, Nadal contribue au développement.
« Nous sommes des partenaire du joueur, mais avec, de son académie en Espagne et au Koweit. Nous supportons aussi sa fondation. Et nous sommes là également, quand cela va moins bien ». Parce qu’en effet toute union n’est réussie que dans les bons et les mauvais moment. Si Nadal est l’exemple, le plus jeune Carlos Alcaraz est pressenti pour être son successeur, et déjà un joueur estampillé Babolat, depuis l’enfance.
Jo-Wilfried Tsonga aussi restera un ambassadeur de la marque française
D’autres y sont venus plus tard, comme Jo-Wilfried Tsonga, recruté en 2010 par la marque. Mais pour le Manceau aussi, il y aura une suite avec son sponsor, même après son dernier échange sur le circuit professionnel. « Le dernier contrat de Jo, qui est effectif depuis de nombreuses années, spécifiait déjà que, quand il arrêterait, nous continuerions avec lui ». Sans même savoir alors à l’époque, sous quelle forme le traduire. « La création de son académie a répondu à la question. Il continuera d’être ambassadeur, et nous le soutiendrons, via ce projet. C’est cohérent avec la relation que nous développons avec les joueurs, tout au long de leur carrière ». Et Jean Christophe Verborg de conclure sur ce sujet : « Ce n’est parce que celle-ci prend fin que l’on arrête tout ».