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    Le prix d’une médaille olympique, que vaut vraiment l’or des champions ? 

    Article partenairePar Article partenaire20 septembre 2025Aucun commentaire18 min. de lecture
    Le prix d'une médaille olympique, que vaut vraiment l'or des champions ? 
    La « ruée vers l’or » pourrait être une maxime olympique…

    Parmi les médaillés les plus médiatiques des JO de Paris 2024, certains noms nous rappellent des souvenirs forts, à commencer par le pape Léon Marchand, la star de la natation française qui a marqué ces Jeux en battant plusieurs records et en remportant quatre médailles d’or. Et comment ne pas citer également l’icône Teddy Riner, légende du judo, qui s’est lui aussi illustré en gagnant deux médailles d’or, une en individuel et une par équipes, portant ainsi son total de médailles olympiques à cinq. Mais nous ne pouvons oublier non plus la sabreuse Manon Apithy‑Brunet qui a également fait briller sa discipline en obtenant elle aussi l’or. Dans les sports de glisse, le local Kauli Vaast qui a été médaillé en surf, l’a été à 15 000 kilomètres de Paris, à Teahupo’o, sous les yeux d’un public conquis.

    À l’international aussi, les Jeux de Paris ont vu briller des figures emblématiques dont l’Américaine Simone Biles, de retour après Tokyo, qui a une nouvelle fois dominé la gymnastique avec une médaille d’or au concours général. Le sprinteur Noah Lyles, nouvelle star de l’athlétisme américain, s’est lui imposé à la fois sur le 100 et le 200 mètres, affirmant sa suprématie mondiale. En natation, l’Australienne Ariane Titmus a entretenu sa rivalité légendaire avec Katie Ledecky en remportant l’or sur 400 mètres nage libre. Et côté skateboard, la Brésilienne Rayssa Leal, encore adolescente, a conquis l’or et le cœur du public avec une grâce et une maîtrise saluées dans le monde entier.

    Tous ces athlètes n’ont pas seulement reçu une médaille signée Chaumet avec un morceau de Tour Eiffel en forme d’hexagone au centre, mais un fragment d’histoire gravé dans le métal, un objet tangible symbole d’années d’efforts, de sacrifices, de doutes et d’un rêve devenu réalité. Mais au-delà du symbole, de quels alliages sont constituées ces médailles et ont-elle une véritable valeur pécuniaire ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.

    Les médailles olympiques ont évolué au fil du temps

    Les médailles olympiques n’ont jamais été figées, elles ont évolué autant dans leur composition et leur design que dans leur symbolique, depuis Athènes 1896.

    Cependant en 1912, pour les JO de Stockholm, le Comité International Olympique a édité une charte concernant la fabrication des médailles qui reste inchangée encore aujourd’hui. Concrètement, cette dernière exige que les médailles soient d’au moins 60 mm et 60 grammes et qu’elles soient identiques pour toutes les disciplines. Les médailles d’or, elles n’ont pas l’obligation d’être composées d’or pur, mais elles doivent par contre contenir 92,5 % d’argent titré à 925 millièmes et ensuite être recouvertes de 6 grammes d’or pur titré à 999,9 millièmes.

    Ainsi, en 2000, les organisateurs des JO de Sydney ont respecté cette norme en vigueur et ont présenté des médailles avec l’effigie de la déesse grecque de la victoire, Niké, tenant dans sa main gauche une palme, dans sa main droite une couronne de vainqueur et posant devant le Colisée ; un choix visuel qui a d’ailleurs fait polémique, car le Colisée est un symbole romain et non grec.

    Pour les médailles des Jeux olympiques d’été d’Athènes en 2004, on délaisse pour la première depuis 1928 l’effigie de Niké devant le Colisée, afin de la représenter volant et apportant la victoire aux champions dans le stade olympique d’Athènes, le stade qui fut le premier à accueillir les Jeux olympiques modernes en 1896. 

    Le revers des médailles montre le logo officiel des Jeux, une couronne d’olivier stylisée accompagnée des anneaux olympiques et d’une inscription gravée précisant la discipline et l’épreuve. Ce symbole renvoie directement à la Grèce antique, où le rameau d’olivier sacré de Zeus à Olympie était le seul prix remis aux vainqueurs. En le plaçant au cœur de la médaille, Athènes rappelle que les Jeux modernes restent les héritiers directs de cette tradition millénaire, reliant l’exploit sportif contemporain à l’honneur des champions antiques.

    Pour les JO de Pékin en 2008, les médailles s’inspirent du bi, une pièce rituelle chinoise en jade percée en son centre, symbole de puissance et d’éternité. Cette référence n’est pas anodine car dans la culture chinoise, le jade vaut mieux que l’or, il incarne la noblesse, la pureté et l’harmonie.

    L’avers respecte la tradition olympique avec la déesse Niké, ailée, apparaissant devant le stade panathénaïque d’Athènes, rappelant ainsi que les Jeux modernes puisent toujours leurs racines dans la Grèce antique. Mais le revers offre une rupture spectaculaire puisque au cœur de la médaille, une incrustation de jade est sertie dans un anneau métallique gravé de nuages chinois, motif porte-bonheur ancestral dans ce pays. Chaque métal était associé à une couleur de jade différente, le blanc symbole de pureté pour l’or, le vert symbole de prospérité pour l’argent et noir symbole de force et de stabilité pour le bronze.

    Avec un diamètre de 70 mm et un poids d’environ 200 grammes, ces pièces massives étaient remises aux athlètes dans des écrins laqués rouges, couleur du bonheur en Chine.

    À Londres, les médailles disposent toutes trois d’un diamètre de 85 millimètres, ce qui est exceptionnellement grand par rapport aux autres éditions. Sur l’avers il y a toujours la représentation de la déesse Niké volant dans le stade panathénaïque, mais il y a aussi une légende spécifique à cette trentième édition des JO d’été modernes : XXX Olympiad London 2012. Quant au revers, on trouve dessus un design abstrait composé de plusieurs traits avec le logo et la date gravé au centre. Un ruban est également présent pour représenter la Tamise de Londres et les lignes radiales évoquent l’énergie du sport et la ville de Londres placée au centre du monde pendant les Jeux. Les 4700 médailles produites par la Royal Mint sont remises aux athlètes dans une boîte violette, couleur associée à la royauté.

    Durant l’édition de Rio, les médailles remises présentaient sur l’avers toujours le même symbole de la déesse Niké volant dans le stade panathénaïque pour apporter la victoire aux champions avec encore une fois une inscription unique à ces jeux : XXXI Olympiada Rio 2016 avec le nom de l’épreuve et de la discipline discrètement inscrit sur la tranche. Sur le revers, la médaille est entourée de feuilles de laurier en couronne, symbole de la victoire dans la Grèce antique et le logo des JO est une nouvelle fois au centre. Mais pour la première fois de l’histoire, Rio s’inscrit dans une démarche écologique en fabricant 30% des médailles d’argent et de bronze avec des matériaux recyclés et toutes les médailles d’or sont produites avec un or n’ayant nécessité aucune utilisation du mercure. Chaque médaille était remise dans un écrin de bois certifié FSC, issu de forêts brésiliennes gérées durablement.

    Tokyo va encore plus loin, ses médailles de 2020, remises en 2021 suite à la crise du Covid-19, sont issues du recyclage de plus de 6 millions de téléphones portables complétés par d’autres appareils électroniques usagés, ce qui a permis d’extraire environ 32 kg d’or, 3 500 kg d’argent et 2 200 kg de bronze. Sur l’avers de ces dernières, nous retrouvons toujours le même modèle symbolique de la déesse Niké volant dans le stade panathénaïque. Sur le revers par contre, la médaille est ornée de petits carrés lumineux propres à cette édition, qui représentent l’énergie que dépense un athlète pour remporter une épreuve. Leur disposition concentrique évoque l’unité, chaque athlète, quelle que pour une valeur de sa discipline, contribue en effet à l’élan collectif des Jeux. Les médailles étaient remises dans une boîte en bois japonais, le Paulownia, traditionnellement utilisé pour stocker les objets précieux.

    En 2024, les Jeux de Paris ajoutent une goutte de l’histoire de la ville aux médailles, avec comme détail unique, un fragment de la Tour Eiffel intégré au cœur. Ces médailles façonnées par la Monnaie de Paris, pèsent plus de 500 grammes et respecteront toujours la règle des 6 grammes d’or pour les médailles des champions olympiques, toujours posés sur un disque d’argent massif de pur titrage 925 millièmes.

    Poids et titrage des médailles des derniers JO

    Édition Médaille d’orMédaille d’argentMédaille de bronze
    Sydney 20006g d’or plaqué sur 182 grammes d’argent pur à 92,5% pour une valeur de 844,64 euros *185 grammes d’argent pur au 999,9 millième pour une valeur de 251,60 euros **170 grammes d un alliage contenant 1% d’argent pur, 96% de cuivre, 2,5 % de zinc et 0,5 % d’étain pour une valeur de 1,42 euros ***
    Athènes 20046 grammes d’or pur sur 142 grammes d’argent pur à 92,5% pour une valeur de 790,24 euros * 139 grammes d’argent pur au 999,9 millième pour une valeur de 189,04 euros 118 grammes  contenant 97% de cuivre, 2,5% de zinc et 0,5 grammes d’étain pour une valeur de 0,99 euros 
    Pékin 20086 grammes d’or pur mais le poids exact d’argent et de jade n’ont jamais été officiellement communiqués le poids exact d’argent et de jade n’ont jamais été officiellement communiqué 170 grammes le poids de jade n’a jamais été officiellement communiqué
    Londres 2012400 grammes au total comprenant  1,34% d’or, 92,5% d’argent et 6,16% de  Cuivre, pour une valeur de 1036,47 euros 400 grammes 92,5% d’argent et 7,5% de Cuivre,pour une valeur de 616,83 euros 400 grammes contenant 97% de cuivre, 2,5% de zinc et 0,5% d’étain,pour une valeur de 3,32 euros 
    Rio 2016500g a partir de 494 grammes d’argent brut recyclé à 92,5 % et 6 grammes d’or pour une valeur de 1268,96 euros500 g d’argent pur au 999,9 millièmes pour une valeur de 680 euros 500 g contenant 97% de cuivre ;  2,5% de zinc  et 0,5%d’étain pour une valeur de 4,20 euros 
    Tokyo 2020556 grammesavec  6 g d’or plaqué sur de l’argent pur à 92,5% pour une valeur de 1312,12 euros 550 g argent pur au 999,9 millièmespour une valeur de 748 euros450g contenant 95 % de cuivre et 5 % de zinc pour une valeur de 3,78 euros
    Paris 2024529 grammes 6 grammes d’or pur, 18 grammes de fer de la Tour Eiffel et 505 grammes d’argent pur à 92,5% pour une valeur de 1277,12 euros507 grammes d’argent pur au 999,9 millième et 18 grammes de fer de la tour Eiffel pour une valeur de 689,52 euros 455 g comprenant97% de cuivre 2,5% de Zinc, et  0,5% d’étain pour une valeur de 3,82 euros

    * Les calculs sont basés sur le cours de l’or au gramme du 18 septembre 2025 qui était de 99,52 euros.

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    ** Les calculs sont basés sur le cours de l’argent au gramme le 18 septembre 2025 qui était d’1,36 euros le gramme.

    *** Les calculs ne tiennent compte uniquement du cours du cuivre au gramme le 18 septembre 2025 qui était d’0,0084 euros le gramme

    La vraie valeur d’une médaille sur le marché, le palmarès des ventes

    La plupart des athlètes conservent leurs médailles olympiques comme des trophées de vie. Cependant, certaines ont été mises en vente, souvent dans un but caritatif ou en raison de circonstances personnelles difficiles, atteignant parfois des prix spectaculaires..

    Jesse Owens, médaille d’or des Jeux de 1936

    Le légendaire sprinteur américain Jesse Owens, quadruple champion olympique lors des Jeux de Berlin en 1936, a vu l’une de ses médailles d’or être vendue en 2013 pour la somme exceptionnelle de 1 466 574 dollars. Ce montant représente le prix le plus élevé jamais atteint pour un objet olympique. La médaille, qu’Owens avait offerte à l’acteur Bill Bojangles Robinson, symbolise l’un des moments les plus marquants du sport du XXᵉ siècle. En triomphant sur la scène olympique face à l’idéologie nazie, Owens avait défié les préjugés raciaux et idéologiques de l’époque. Une partie des fonds de cette vente a été reversée à la fondation caritative portant son nom.

    Wladimir Klitschko, médaille d’or des Jeux de 1996

    Le boxeur ukrainien Wladimir Klitschko, sacré champion olympique des poids super-lourds lors des Jeux d’Atlanta en 1996, a décidé en mars 2012 de mettre sa médaille d’or aux enchères. L’objectif était de récolter des fonds pour sa fondation dédiée à l’éducation et au bien-être des enfants en Ukraine. L’enchère a atteint un million de dollars et l’acheteur, resté anonyme, a eu le geste remarquable de rendre la médaille à Klitschko après la vente. Ce geste de générosité a transformé cette médaille en symbole d’engagement et de solidarité, bien au-delà de la gloire sportive.

    Médaille d’or du 110 mètres haies des Jeux de 1904

    Lors d’une vente aux enchères organisée en janvier 2025, une médaille d’or du 110 mètres haies des Jeux de Saint-Louis de 1904 a été adjugée pour 545 371 dollars. Il s’agissait des premiers Jeux olympiques organisés aux États-Unis et l’un des premiers événements à adopter le système moderne de médailles d’or, d’argent et de bronze. L’exemplaire en question, accompagné de son ruban et de son écrin d’origine, est particulièrement rare, aucun autre titre olympique de 1904 n’étant connu dans des collections privées. Ce prix témoigne de l’engouement des collectionneurs pour les artefacts les plus anciens de l’histoire olympique moderne.

    Greg Louganis, médailles des Jeux de 1976 à 1988 en plongeon

    Le légendaire plongeur américain Greg Louganis, quadruple champion olympique et médaillé d’argent entre 1976 et 1988, a marqué l’histoire de son sport par ses performances spectaculaires et sa grâce technique. À l’été 2025, il a pris la décision marquante de vendre trois de ses médailles lors d’une enchère organisée par RR Auction, totalisant plus de 430 000 dollars. Sa médaille d’or des Jeux de Los Angeles 1984 s’est vendue pour 199 301 dollars, celle des Jeux de Séoul 1988 pour 201 314 dollars et sa médaille d’argent de Montréal 1976 pour 30 250 dollars. Louganis a expliqué qu’il avait besoin de ces fonds pour tourner une page importante de sa vie et financer un nouveau départ au Panama. Il a insisté sur le fait que ce choix ne représentait pas un reniement de sa carrière, mais une façon d’assumer ses difficultés financières avec sincérité et de se donner les moyens de continuer à avancer sereinement.

    Mark Wells, médaille d’or des Jeux de 1980 en hockey sur glace

    Mark Wells, ancien joueur de l’équipe américaine victorieuse lors des Jeux de Lake Placid en 1980, épisode célèbre sous le nom de Miracle on Ice, a dû se résoudre à vendre sa médaille d’or pour des raisons médicales. Atteint d’une maladie génétique rare affectant sa moelle épinière, il a d’abord cédé sa médaille à un collectionneur privé pour 40 000 dollars afin de financer ses soins. Ce collectionneur l’a ensuite mise en vente en novembre 2010, où elle a atteint 310 700 dollars. Cette médaille incarne à la fois un moment légendaire du sport américain et le parcours personnel émouvant de l’athlète.

    Mark Pavelich, médaille d’or des Jeux de 1980 en hockey sur glace

    Mark Pavelich, coéquipier de Mark Wells lors du Miracle on Ice, a lui aussi décidé de vendre sa médaille d’or en mai 2014. L’enchère, organisée par la maison Heritage Auctions, a atteint 262 900 dollars. Pavelich a expliqué qu’il souhaitait utiliser ces fonds pour assurer l’avenir de sa fille. Bien que sa médaille soit chargée d’une immense valeur sentimentale, il a fait le choix de la transformer en un véritable héritage familial.

    Maria Andrejczyk, médaille d’argent des Jeux de 2020 au lancer du javelot

    Maria Andrejczyk, athlète polonaise spécialiste du lancer du javelot et médaillée d’argent aux Jeux de Tokyo 2020, a décidé de vendre sa médaille peu après l’avoir remportée. Émue par la situation d’un bébé de huit mois souffrant d’une grave malformation cardiaque, elle a mis sa médaille aux enchères afin de financer l’opération de l’enfant. L’enchère finale a atteint 125 000 dollars, financés par une grande enseigne polonaise. Dans un geste touchant, l’entreprise a rendu la médaille à Maria après l’avoir achetée. Ayant elle-même surmonté un cancer des os avant sa performance à Tokyo, Andrejczyk a démontré que la valeur d’une médaille réside avant tout dans les actes qu’elle peut inspirer.

    Piotr Małachowski, médaille d’argent des Jeux de 2016 au lancer du disque

    Le lanceur de disque polonais Piotr Małachowski, double vice-champion olympique, a choisi en 2016 de mettre sa médaille d’argent des Jeux de Rio aux enchères. Son objectif était de financer le traitement d’un petit garçon de trois ans atteint d’un cancer rare de l’œil. Alors que les enchères en ligne avaient déjà permis de récolter une somme importante, le couple le plus riche de Pologne a décidé d’acheter directement la médaille, permettant d’atteindre le montant nécessaire, soit environ 84 000 dollars. Małachowski a déclaré que sa médaille représentait désormais la vie et la santé de l’enfant, lui conférant une valeur bien plus grande que celle de sa performance sportive.

    Otylia Jędrzejczak, médaille d’or des Jeux de 2004 en natation

    La nageuse polonaise Otylia Jędrzejczak, championne olympique du 200 mètres papillon aux Jeux d’Athènes en 2004, avait annoncé avant même la compétition qu’elle vendrait sa médaille si elle remportait l’or. Elle a tenu parole et a cédé sa médaille pour plus de 80 000 dollars, reversés à une association caritative luttant contre la leucémie infantile. Jędrzejczak a expliqué qu’elle n’avait pas besoin de la médaille pour se souvenir de sa victoire, affirmant que son titre demeurait gravé dans son cœur.

    Eugene Omalla, médaille d’or des Jeux de 2024 au relais 4×400 mètres mixte

    Eugene Omalla, champion olympique du relais 4×400 mètres mixte lors des Jeux de Paris 2024, a suscité de vives réactions en mai 2025 lorsqu’il a décidé de mettre sa médaille d’or aux enchères. L’athlète néerlandais, originaire d’Ouganda, a expliqué que ce choix était mû par la gratitude et le désir de redonner à ceux qui l’avaient soutenu tout au long de son parcours. L’enchère, organisée par Heritage Auctions Sports, a atteint environ 20 000 dollars. Omalla a précisé qu’une grande partie de cette somme serait reversée à Child’s Destiny of Home, une organisation caritative fondée par ses parents pour améliorer la vie des enfants en Ouganda grâce à des projets éducatifs et sanitaires, le reste étant destiné à sa famille. Après avoir été critiqué pour cette vente, il a tenu à rappeler que cette décision était motivée par l’amour et la reconnaissance et non par une recherche de profit personnel.

    Anthony Ervin, médaille d’or des Jeux de 2000 en natation

    Le nageur américain Anthony Ervin, sacré champion olympique du 50 mètres nage libre à Sydney en 2000 à seulement 19 ans, a pris sa retraite peu après ses exploits. En 2004, il a décidé de vendre sa médaille d’or sur eBay pour aider les victimes du tsunami qui avait dévasté l’Asie la même année. La médaille a été adjugée pour 17 101 dollars et l’intégralité de la somme a été reversée à cette cause humanitaire. Des années plus tard, Ervin est revenu à la compétition et a de nouveau remporté une médaille d’or dans la même épreuve aux Jeux de 2016, qu’il a décidé de conserver.

    En définitive, la valeur d’une médaille dépasse de loin son simple poids en métal. Sa rareté, la renommée de l’athlète et le contexte de la victoire contribuent à en faire un objet recherché.

    L’or, l’argent et le cuivre, des métaux qui valent de plus en plus cher

    Si la valeur intrinsèque d’une médaille reste modeste au regard de sa portée symbolique, le prix des métaux qui la composent, lui, connaît depuis plusieurs années une trajectoire ascendante. L’or, valeur refuge par excellence, a franchi des sommets historiques le 18 septembre 2025, avoisinant les 100 euros le gramme, porté par l’inflation mondiale, l’instabilité géopolitique et la demande croissante des banques centrales. 

    L’argent suit une courbe similaire, stimulé par les besoins de l’industrie photovoltaïque et électronique. Son cours au 18 septembre 2025 est évalué à 1,36 euros le gramme.

    Entre 2000 et 2025, l’or a connu une hausse de son taux au kilo de 400% suite aux instabilités géopolitiques, l’argent quant à lui connaît une hausse de 389% depuis 2005. Sans oublier le cuivre qui a connu une hausse de son prix entre 2000 et 2025 de 441%.

    Pour prendre un exemple, le cours de l’or pendant les JO de Pékin en 2008 était de 18 354 euros le kilo alors qu’aujourd’hui celui-ci est estimé à 99 632 euros ce qui démontre qu’en moins de 20 ans le prix s’est multiplié par plus de 5.

    Quant au cuivre, composant principal des médailles de bronze, il s’impose comme un métal stratégique à l’heure de la transition énergétique, car il est indispensable à la fabrication des véhicules électriques et des réseaux électriques intelligents. Son cours est évalué au 18 septembre 2025 à 0,0084 euros au gramme par la Comex. 

    Ces tendances laissent entrevoir un avenir encore haussier pour ces métaux. Investir dans l’or, l’argent et même le cuivre est désormais perçu, non plus seulement comme un placement conservateur, mais comme une stratégie pertinente et dynamique face à un monde en mutation. Si vous souhaitez sauter le pas et placer une partie de vos investissements dans l’or, sachez qu’il n’existe des boutiques de vente en ligne d’or en ligne qui vous facilitent la démarche en vous proposant un paiement sécurisé et une livraison garantie. 

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