Pierre-Henri Deballon, le nouveau repreneur avait soulevé l’hypothèse en juillet, à son arrivée à la tête du club. Ce qui était à craindre se vérifie au Dijon FCO, et tout particulièrement pour la dizaine de salariés de l’administratif écartés de leur fonction en réseau d’un plan d’économie mis en place par la nouvelle gouvernance.
Le DFCO se sépare de dix salariés de son secteur admnistratif
Ce lundi, ce sont les deux communicants du club, la responsable des médias Hélène Pedriat et Aurélien Gaudriot qui l’épaulait, qui annoncent leur départ – forcé – du club où ils officiaient depuis plusieurs années ; 14 ans pour la première qui s’est fendue d’un émouvant et long message sur sa page Linkedin qu’elle débute ainsi : « Il y a plus de 14 ans, je réalisais un rêve de petite fille en entrant au Dijon FCO (DFCO). Aujourd’hui, je me dois de le quitter brutalement, et avec tristesse suite au licenciement économique de 10 salariés administratifs. »
Après les Girondins et en attendant sûrement l’OL
En déficit chronique et relégué sportivement en National, le DFCO est d’une santé financière fragile. « Ce n’est pas facile, c’est très dur, mais il n’y a pas d’autres solutions », disait le mois dernier à France Bleu Auvergne, Pierre-Henri Deballon. Après les Girondins de Bordeaux et alors que l’Olympique Lyonnais envisage un plan social, la crise que traverse le football français est profonde. Sans précédent. Et d’une infinie tristesse, pour ne pas dire injustice, pour toutes celles et ceux qui oeuvrent dans l’ombre des joueurs sur le terrain.