
L’ESTAC Troyes vient de tourner une page de son histoire. Le club aubois a officialisé ce jeudi matin son nouveau partenariat avec Puma, mettant fin prématurément à son contrat avec Le Coq sportif qui devait courir jusqu’en 2026. Un changement qui intervient dans un contexte particulier pour l’équipementier français, confronté à des difficultés économiques.
Cette rupture contractuelle forcée marque la fin d’une union qui avait du sens sur le papier : deux marques emblématiques du département de l’Aube unies par leurs racines territoriales communes. Le Coq sportif, entreprise historique française, et l’ESTAC partageaient cette identité locale forte. Mais les réalités économiques ont eu raison de ce rapprochement symbolique.
L’équipementier commun au City Football Group
Pour Troyes, cette transition vers Puma s’inscrit dans une logique plus large liée à son appartenance au City Football Group. Le choix de Puma ne doit rien au hasard. L’équipementier allemand habille déjà huit clubs du City Football Group, dont Manchester City, la vitrine du consortium. Cette cohérence au sein du groupe permet des synergies techniques et commerciales, tout en offrant à Troyes une visibilité internationale accrue.
« Ce partenariat va au-delà d’un contrat d’équipementier. Il s’agit d’un projet partagé basé sur des valeurs communes, nos racines locales profondes et notre engagement envers notre communauté de fans. Nous sommes convaincus que cette collaboration renforcera notre identité visuelle, reflétera nos ambitions et notre fierté territoriale », se réjouit par communiqué le président du club, Edwin Pindi.
Le contrat prendra effet à compter du 1er juillet qui arrive, au jour de commencement de la nouvelle saison 2025-2026 que l’ESTAC disputera en Ligue 2. Il est question avec Puma d’un contrat pluriannuel, la durée précise de celui-ci n’a pas été communiquée.