
La victoire éclair de Christian Mbilli face à Maciej Sulecki à Québec n’aura duré que 2 minutes et 28 secondes, mais elle pourrait rapporter gros au boxeur français. Nouveau champion WBC par intérim des super-moyens après cet arrêt de l’arbitre dès le premier round, Mbilli voit ses revenus grimper en flèche.
Selon les estimations d’avant combat, Christian Mbilli avait négocié une bourse garantie de 500 000 dollars pour affronter le Polonais. Cette somme, équivalente à celle perçue lors de sa précédente victoire contre Sergiy Derevyanchenko en août 2024, confirme la progression financière du natif de Douala dans la hiérarchie mondiale.
L’enjeu financier principal résidait dans les ventes en pay-per-view. Les projections initiales tablaient sur un potentiel de revenus global pouvant atteindre 3,5 millions de dollars en cas de succès commercial, avec un objectif de 850 000 achats. Le caractère expéditif du combat – terminé avant la fin du premier round – pourrait cependant impacter ces prévisions. Les téléspectateurs ayant payé pour voir un combat complet risquent de se montrer déçus par la brièveté du spectacle, même si la performance technique de Mbilli était impressionnante.
La porte vers de nouveaux combats plus rémunérateurs
Cette bourse s’inscrit dans une trajectoire ascendante pour le boxeur de 29 ans. Ses gains cumulés avaient déjà atteint un seuil estimé à 1,8 million de dollars après le combat Derevyanchenko, témoignant d’une gestion de carrière maîtrisée par son équipe. La série de victoires marquantes contre Rohan Murdock, Mark Heffron et Derevyanchenko l’a préparé à cette bascule financière. Chaque succès lui ouvre désormais la porte vers des combats plus rémunérateurs, avec en ligne de mire les unifications de titres mondiaux.
L’obtention de cette ceinture WBC par intérim constitue un levier commercial majeur pour les prochaines négociations.