Risqués vous avez dit risqué les business model du LOSC ou de l’AS Monaco ? Tant que ça gagne, ça ne se voit pas. Mieux, c’est même un process pris en référence. Sauf que le risque est maximal et arrive un moment, où tout cela ne fonctionne plus. Le LOSC a fait l’amère expérience la saison dernière, avant de spectaculairement renverser la tendance, en 2018-2019. Pour l’AS Monaco, c’est l’inverse, aux années fastes sur le terrain, comme au niveau du mercato succède un exercice jusqu’ici très compliqué, avec le spectre de la relégation qui menace. C’est dire donc, si ce classement de la Ligue 1 en fonction des dépenses des clubs sur le marché des transferts n’est pas vraiment anecdotique.
Avantages et limites d’un business model comme le LOSC ou l’AS Monaco
Il met en perspective l’investissement initial et le rendu final sur le rectangle vert. Avec toutefois des limites, qu’il faut souligner, notamment que cette hiérarchie repose sur les seules dépenses générées au cours de l’exercice et non l’ensemble nécessaire pour recruter tout l’effectif. Reste qu’il y a une forme de logique en fond, notamment pour le PSG qui écrase tout sur son passage. C’est tout ce qu’il y a de plus logique, puisque c’est le club le plus riche de championnat. Lyon, Bordeaux et Amiens, sont dans la même situation, à leur place au ratio des indemnités de transfert dépensées dans l’été et de la place actuelle, en Ligue 1.
Le PSG tient son rang, l’OM et la majorité des équipes de la Ligue 1 également
Les extrêmes, on les a évoqué plus haut sont le LOSC et Monaco. Et avec eux, le Montpellier Hérault. Les Nordistes font douze rangs de mieux, après avoir investi moins de 9 millions d’euros (hors variables), sur le mercato. Les Monégasques accusent eux 18 places de déficit, pour une dépense à 128 millions d’euros. Il y a quelques mois, au bilan de l’exercice 2017-2018, l’effet était exactement l’inverse pour Lille, englué dans les eaux tumultueuses du championnat. Ailleurs, la conformité domine, pour les clubs tenus dans un ratio de -3 à +3. Comme l’OM, Strasbourg, Nantes, Reims, le Stade Rennais, l’OGC Nice, Dijon ou l’En Avant Guingamp, coincé à la dernière place du classement. Chaque saison le club breton affiche un ratio supérieur en points. Pas en 2018-2019, son effectif a jusqu’ici montré trop de limites pour tirer son épingle du jeu. Dernier, l’En Avant est toutefois à sa place.
Bons points pour Montpellier ou l’ASSE, moins au Toulouse FC
Enfin, pour d’autres bons et mauvais points à distribuer, Nîmes, l’ASSE et le SCO Angers sont 5 échelons de performance au-dessus, tandis que le Toulouse FC en a huit de défavorables. Tous les détails pour chaque club de Ligue 1 sont à lire dans le tableau, en page suivante.
Le classement de la Ligue 1 2019 selon les dépenses en transferts des équipes
Club | Dépenses en transferts | CDT* | CS* | Différence |
---|---|---|---|---|
Paris | 177M€ | 1 | 1 | = |
Lille | 8,9M€ | 14 | 2 | + 12 |
Montpellier | 8,6M€ | 15 | 3 | + 12 |