Comme les frites d’une marque canadienne dont le slogan répète que « ceux qui en parlent le plus en mangent le moins », il y a un peu de cette affirmation, au Soccerex Football Finance 100, un rapport visant à classer les clubs de football selon leur surface financière. Avec Manchester City et le PSG sur le podium, grâce à des fonds souverains sans vraiment de limite. Avec également les Gunners d’Arsenal, intercalé entre les deux, qui justifie bien mieux pourquoi Arsène Wenger est en place depuis si longtemps : faute de titres et de dépenses extravagantes, l’Alsacien fait gagner de l’argent au club, depuis qu’il est sur le banc de l’entraîneur.
Le PSG avec City sur le podium. Mais c’est Arsenal qui cache le mieux son jeu et/ou potentiel
Ce classement repose sur cinq indicateurs : l’estimation de la valeur marchande de l’effectif, l’actif immobilier, la trésorerie, le potentiel d’investissement du propriétaire et l’endettement net. A propos d’Arsenal, les auteurs de l’étude indiquent : « Son classement est le reflet du professionnalisme du club et d’un modèle économique solide : la position de force financière du club permettrait à Arsenal d’investir de manière significative, si la gouvernance du club décidait de changer sa stratégie commerciale ». Le rapport retient également l’AS Monaco (19e), l’OL (18e) et l’OM (68e), pour autres équipes françaises classées dans le Top 100.
Monaco et l’OM pour leurs propriétaires et l’OL, par ses acquis immobiliers sont dans le Top 100
Les Monégasques tiennent leur place par la valeur du collectif autant que pour l’épaisseur de la fortune de Dmitri Rybolovlev. Les Gones y sont principalement du fait qu’ils sont propriétaires de leurs infrastructure, du centre d’entraînement au Groupama Stadium. Quant à l’Olympique de Marseille, il repose beaucoup sur son nouveau propriétaire, mais sa surface financière est moindre, à côté du boss de Monaco. Enfin, parmi les points notables de cette hiérarchie, le fait que le Real Madrid et surtout le FC Barcelone soient en retraits, bien qu’ils soient deux des clubs les plus riches de la surface du globe. L’étude rappelle qu’ils appartiennent aux Socios, soit plus de 100.000 membres ; cela réduit à néant le potentiel d’investissement du (des) propriétaire(s). C’est aussi vrai pour le Bayern Munich, en Allemagne.
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DU BLABLA