Manchester City a gagné, ce dimanche (3-0) aux dépens d’Arsenal, la League Cup, traduite en Français c’est la coupe de la Ligue, qui vaut au Royaume-Uni, financièrement moins qu’en hexagone ; quoique la répartition est plus aléatoire. Chez nous, le club lauréat du tournoi gagne 2,5 millions d’euros et le finaliste, 2 millions. C’est fixe, selon les règlements de la Ligue de foot professionnel qui soutient l’opération. En Angleterre, la part fixe est relativement faible, pour son succès dominical, Manchester City a obtenu 100.000 livres (113.000 euros) et Arsenal battu, la moitié.
En battant Arsenal, dimanche, Manchester City a gagné 100.000£. Hors bonus de la billetterie et de l’audiovisuel
La différence étant que de l’autre côté de la Manche, les recettes reviennent pour grande partie aux clubs engagés sur le terrain. Pour cette finale dans la grande enceinte de Wembley (jusqu’à 90.000 places), la FA (Fédération anglaise) aux commandes de la manifestation, reverse 45% des recettes à chacune des deux équipes engagées. 45% des revenus générés à la billetterie et 45% des droits de l’audiovisuel. LA FA garde pour elle les 10% restants. Cette logique financière vaut pour tous les tours, il est clair que c’est en finale, que l’événement est le plus lucratif, pour autant certains exploits rapportent gros à de petites équipes : en 2014, grâce à la correction administrée à Manchester United (4-0), le MK Dons (d’un certain Will Grigg, déjà « on fire »!) a gagné près de 1,5 millions d’euros, sur sa seule qualification.
La League Cup n’est pas la compétition la plus lucrative du foot anglais
Pour la part fixe, sinon, le vainqueur de la League Cup reçoit 100.000 livres, le finaliste en reçoit la moitié et la moitié encore aux demi-finalistes (soit 25.000 livres). Avant c’est 20.000 livres l’accession aux quarts, 15.00 livres les huitièmes… Et ainsi de suite, jusqu’au 1er tour, qui vaut 5.000 livres. Les équipes de la Premier League entrent en compétition, dès le 2e tour, ou le 3 pour les favoris.