Pierre de Coubertin en a fait la devise des Jeux : « l’important c’est de participer », et à ce titre, même ceux qui ne montent pas sur « la boîte », méritent d’être salués. Dans l’ombre certes, mais primés quand même. De ce que l’on appelle, un diplôme olympique, ni plus ni moins qu’un certificat sur papier, qui atteste d’une performance olympiade. Et ici à Tokyo, aux JO 2021.
Un diplôme normalement promis aux 8 premiers des JO 2021
Aujourd’hui, ce diplôme olympique est un gage de reconnaissance, offert aux huit premiers de chaque épreuve ; les trois médaillés et ceux qui suivent. Déjà à Athènes, pour la première olympiade, en 1896, un diplôme était offert à tous les vainqueurs. Ce n’est que plus tard, à Saint-Louis, que les médailles ont commencé à être distribuée.
Pas la même valeur qu’une médaille, certains l’ont déjà oublié
Les certifications diffèrent selon la place obtenue : elles sont des couleurs des médailles pour les trois lauréats, plus simple pour les autres. Un diplôme olympique n’a la valeur ni morale, ni financière d’une médaille. Selon Slate, il s’en serait vendu 240 dollars, aux enchères sur la toile, quand une médaille d’or, taquine les 85 000 dollars. D’ailleurs, même des athlètes ne se souviennent pas l’avoir obtenu. Ou alors ont-ils été oubliés. Scott Shipley, cinquième en kayak slalom, aux Jeux de Sydney en 2000, a promis d’ajouter « ce diplôme que je n’ai jamais reçu, à la liste des diplômes que je n’ai jamais obtenu ».