Réuni ce mardi matin au siège de la FFF, le Comex a entériné la démission de Noël Le Graët, de son poste à la présidence. Dans son communiqué officiel, la 3F évoque le bilan de l’homme d’affaire breton, demeuré en fonction pendant plus d’une décennie. Au sens strict des résultats sportifs et économiques, elle le juge « remarquable », et force est de constater que les chiffres, pris dans les largeurs, sont à son avantage.
Licenciés et revenus ont progressé sous Noël Le Graët
D’une part, par l’explosion du nombre de licenciés, sous sa gouvernance. Ils étaient 90 000, à son élection, en 2011. Ils sont 206 000 désormais. La FFF est de surcroît une organisation prospère, en 2022, ses revenus ont été records, flirtant avec les 275 millions d’euros, en hausse de 16% sur 2021. « La FFF est une institution solide qui a su traverser la crise sanitaire et présente à ce jour 56 M€ de fonds propres », écrit-elle.
Foot amateur, formation et féminisation en priorités de la FFF
Le soutien au football amateur s’est aussi renforcé, sous Le Gräet, il a doublé pour se hisser à 104 millions d’euros, cette saison. C’est plus que jamais pour, notamment maintenir la formation française à son niveau d’excellence, auprès des 26 pôles espoirs que la FFF soutient, ainsi que de poursuivre les efforts menés vers le développement et la promotion du football féminin. En 12 ans de présidence de NLG, les équipes de France masculines et féminines ont remporté 11 titres et disputé 6 finales internationales.