L’accord a été acté lors d’un ultime entretien autour du 15 Mai. Les deux parties souhaitant attendre le premier Grand Prix de la saison pour annoncer leur union. Fernando Alonso revient pour la troisième fois dans son équipe de cœur : Renault F1 Team. Après un premier passage entre 2003 et 2006, ou l’Espagnol a remporté 2 titres de champion du monde des pilotes et permis à la marque française de remporter deux titres des constructeurs. L’homme était revenu en 2008 et 2009 pour un intermède de sa carrière entre une saison météore chez McLaren (2007) et un avenir en rouge chez Ferrari en 2010.
Un salaire de crise, mais complexe pour Renault F1
Ce nouvel épisode de la trilogie Alonso/Renault débutera ainsi en 2021. L’accord porte sur deux saisons (2021 et 2022) avec une option pour une 3e saison. La crise COVID-19 a engagé une bonne partie des salaires à la baisse. Celui de Fernando Alonso ne déroge pas à la règle. Ainsi donc, sa rémunération est plus complexe, car elle doit inclure la visibilité de sa marque Kimoa. Mais avec un solide salaire et des primes de performances en fonction des résultats et des enjeux (championnat pilote et constructeur). Son salaire est évalué par le Business Book GP, pour Sportune.fr à 8 millions d’euros.
Alonso a demandé des garanties concernant le management, les ingénieurs et une question liée aux sponsors de l’équipe (via sa marque Kimoa qui sera valorisée à hauteur de 5 à 10 millions d’euros, sur les monoplaces).
La question du statut de Fernando Alonso
Restera l’aspect le plus délicat du contrat. Le statut de Fernando Alonso. En tant que double champion du monde (unique) de Renault, l’espagnol obtient les précieux avantages matériels dus à son palmarès mais il ne bénéficiera officiellement pas du privilège du premier pilote. En réalité, ce privilège existe de fait, sans avoir besoin d’être validé ou ouvertement défini. Par rapport à Esteban Ocon (aucun titre, aucune victoire), Alonso est mieux qu’un leader en filigrane de l’écurie. Cette situation, Cyril Abiteboul devra la gérer en évitant les dérapages.