La signature de Fernando Alonso chez Renault pour deux saisons (2021 et 2022), marque le troisième retour du pilote dans l’équipe. L’occasion de faire le point sur les salaires perçus durant ses périodes. Après avoir racheté le contrat du jeune pilote espagnol en 2000 à Adrian Campos, pour 1 million d’euros durant l’hiver 2020-21, Flavio Briatore a investi 4 millions de dollars pour permettre à Fernando Alonso de débuter en Formule 1 chez Minardi. A l’époque le pilote avait signé un contrat de 5 ans avec Renault.
La première histoire d’Alonso à 40 M
En 2001, les frais de déplacement du jeune pilote ont été payés par Renault (150 000 dollars), mais il ne percevait pas de salaire. C’est en 2002, alors qu’il a été titularisé comme 3ème pilote Renault F1 Team, qu’il a perçu une première rémunération fixe, estimée alors à 1,5 millions de dollars (1,8 millions d’euros d’aujourd’hui). Il sera pilote officiel en 2003 aux côtés de Jarno Trulli, moyennant 4,5 millions de dollars (5,6 millions l’équivalence de nos jours), qu’il augmentera à 6,5 millions, en 2004 (7,8 millions d’euros en 2020). A ce moment là il touchera le même salaire que son équipier. La saison suivante, Giancarlo Fisichella signant chez Renault, Alonso a bénéficié d’une hausse de salaire, sur le principe de l’équité sportive. 9 millions de dollars (l’équivalent de 11 millions d’euros aujourd’hui). Un titre plus tard, le jeune champion du monde touchera 12 millions de dollars en 2005 (soit 14 millions d’euros). Au total sur cette période 2001-2006, le pilote a perçu 33,5 millions de dollars (soit l’équivalent de 40 millions d’euros aujourd’hui).
La deuxième avec Renault F1 à 61 M
Lors de son retour en 2008, les tractations ont été rudes ; Alonso souhaitant 45 millions de dollars, dans les faits 35 millions de dollars de salaire et 10 millions de primes, (47 millions d’euros en 2020), plus un contrat de 2 ans (avec possibilité de sortir au bout d’une saison seulement). Il obtiendra gain de cause pour 2008. Toutefois pour 2009, sa rémunération baissera à 35 millions de dollars (en réalité 23 millions de dollars de salaire et 12 millions de primes). Soit un total de revenus de 58 millions de dollars (61 millions d’euros).
Un troisième chapitre reste à écrire
La troisième période de Fernando Alonso lui permettra de toucher une rémunération assez proche du dernier contrat, avec un salaire fixe autour de 8 millions d’euros, des primes de résultats lui permettant d’obtenir maximum 11 millions d’euros supplémentaires et une prime de classement pilote et constructeur de 10 millions d’euros (si le pilote et l’équipe entrent dans le top 3). Soit un produit total possible de 29 millions d’euros.