Les espoirs de l’intersaison ont été progressivement déçue à l’automne et cette fin d’année marque le tournant. La réaction des structures face à la difficulté est historiquement articulée autour de trois cultures et deux programmes.
La première culture : « La faute à qui ? »
Malheureusement elle représente la majorité. Une équipe composée de membre de talent, mais en manque de confiance, avec des leaders déçus de l’évolution à la fois du club ou du projet sportif. L’ensemble manquant d’une direction claire et laissant s’installer une culture du « tout ça, c’est de sa faute ». L’objectif est donc de trouver des fautifs. La chasse commence et le stress monte, provoquant des départs, parfois en masse.
La deuxième culture : Raisonner comme un tout
Cette culture existe dans les grands clubs stabilisés et tente à devenir un standard. L’important est de raisonner comme un tout. Echanger sur les raisons pour lesquelles l’équipe, dans son ensemble, n’est pas compétitive et surtout décider de ne plus jamais revenir sur le sujet. L’objectif étant de regarder vers l’avant et de retrouver la motivation.
La troisième culture : Réagir sous pression
Cette culture existe lorsque la fin de cycle est arrivée. Cela consiste à ne réagir que sous pression, de n’agir non pas par anticipation, mais uniquement lorsque l’équipe est dans le creux de la vague et d’envisager l’avenir. Cette culture permet une certaine résilience et une révolution personnelle, mais uniquement en réaction et non en anticipation. La variante à cette culture et celle de réagir sur un constat d’échec.
En parallèle, lorsque une saison est ratée, un plan B est toujours présenté (cela fait structurer) pour combler le manque. Il consiste presque toujours comme un plan de communication avec une mission : Il faut envoyer un signe fort. Deux programmes peuvent être mis en place.
Programme 1 : La version B pour la saison suivante
Cela consiste à apporter des améliorations afin de préparer la saison suivante, pendant l’exercice présent. Cela consiste à un changement d’entraineur ou dans l’équipe technique, un changement de méthode d’entrainements, des départs d’effectifs, une évolution de monoplace avec des pièces à tester…Bref il faut que cela soit un changement anticipant l’avenir. L’important est de communiquer pour montrer que l’on travaille pour la saison suivante.
Programme 2 : sacrifice d’une saison pour l’autre
Il arrive, lorsqu’on à pas les moyens de faire le premier programme, de subir une saison. Ainsi ce programme est utilisé, afin de communiquer très tôt (genre 100 jours après le début de saison), sur le fait que l’on travaille à 70% pour la saison suivante. C’est encore une fois une communication pour rassurer, oublier la saison présente pour se tourner vers la suivante.