L’ASSE a décidé de régler l’épineux dossier des lofteurs. Ce vendredi le journal L’Equipe nous annonçait que les dirigeants stéphanois avaient finalement choisi la manière forte pour se débarrasser de Sylvain Monsoreau et de Boubacar Sanogo : le licenciement ! Une information qui semblait plutôt étonnante quand on sait qu’il ne restait plus que quatre mois de contrats à ces deux protagonistes. Mais ce samedi, Le Progrès confirme nous révèle même les chiffres de l’opération.
L’ASSE pourrait économiser une partie des salaires et les charges…
Le quotidien régional nous explique d’abord qu’une lettre de licenciement a été envoyée jeudi à Boubacar Sanogo, l’attaquant de l’ASSE mais que cette décision résulterait plutôt d’une discussion et non d’une prise de position radicale du club stéphanois. Cela fait d’ailleurs un mois que l’Ivoirien demeure introuvable et son équipement a été restitué à la direction des Verts. Pour les dirigeants stéphanois, cela permettrait surtout d’économiser non pas l’ensemble de son salaire jusqu’en juin (150 000 euros par mois) mais au moins une partie et les charges. Le pourcentage exact sur les 600 000 euros de salaire (sur quatre mois) n’a pas été dévoilé par le club du Forez. Pour Sylvain Monsoreau, la même procédure devrait être envisagée. Il doit rencontrer ses dirigeants mercredi. Dans son cas, c’est 75 000 euros par mois que le club n’aurait pas à verser, étant entendu qu’il a déjà perçu une prime annuelle en septembre évidemment acquise.
L’ASSE voit (enfin) le bout du tunnel des lofteurs
Dans cette affaire des lofteurs, l’ASSE pourrait (enfin) économiser une certaine somme d’argent. A considérer, toutefois que les indemnités de licenciement – si indemnités à verser il y a – ne pèsent pas trop lourd sur cette substantielle économie. A considérer aussi que les lofteurs y mettent du leur car autant le dossier Boubacar Sanogo paraît bien engagé autant celui de Sylvain Monsoreau serait loin d’être conclu. Finalement le dénouement de l’ASSE et des lofteurs n’est peut-être pas si proche…