
Le verdict est tombé ce mardi soir : Angers est le premier club de Ligue 1 dans la liste de ceux déjà auditionnés mis sous contrainte par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion. Si le SCO conserve sa place dans l’élite pour la saison 2025-2026, c’est au prix d’un encadrement strict de sa masse salariale et de ses dépenses de transfert, mesures qui témoignent des inquiétudes du gendarme financier du football français.
Cette sanction, la première parmi les treize clubs déjà entendus, pourrait préfigurer d’autres décisions similaires dans les jours à venir. L’incertitude persistante autour de la commercialisation des droits télévisuels de la Ligue 1 pèse sur l’ensemble des formations du championnat, contraignant la DNCG à une vigilance accrue sur les budgets prévisionnels.
Cinquième journée de passage devant la DNCG et un 1er club de Ligue 1 mis sous contrainte : le SCO avec encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations
— Sportune (@Sportunefrance) June 17, 2025
5 clubs de L1 doivent encore passer : Monaco, l'OL, Nantes, Le Havre et Paris FC
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La direction d’Angers avait anticipé la sanction
Ce mercredi matin, la direction angevine s’exprime à ce sujet, elle se dit sereine face à cette mise sous tutelle partielle. Dans un communiqué, le club assure que ces contraintes étaient « attendues » et n’influenceront pas sa « stratégie définie depuis plusieurs semaines ». Cette anticipation suggère que les dirigeants d’Angers SCO avaient intégré ce scénario dans leurs projections, adaptation nécessaire au contexte économique dégradé du football hexagonal.
L’encadrement de la masse salariale limitera mécaniquement les ambitions de recrutement d’Angers SCO, qui devra composer avec un budget contraint pour renforcer son effectif. Le plafonnement des indemnités de transfert complique également la tâche du directeur sportif, appelé à faire preuve de créativité sur un marché estival déjà tendu.