Dix-neuf journées se sont écoulées, c’est une de plus que la moitié de la saison 2020-21. Et si au 23 mai rien n’a changé, c’est un profond bouleversement de l’ordre jusqu’ici établi et un club inédit qui sera consacré, comme ayant la plus belle pelouse de France. Inédit, et une belle revanche sur le sort, car on se souvient à Sportune qu’il y a quatre ans, le stade de la Mosson et le MHSC n’étaient rien d’autres que les moins bons dans ce domaine.
Le MHSC anciennement dernier de classe prend cette fois le pouvoir
Aujourd’hui donc, Montpellier campe la première place du « championnat des pelouses », avec une note note de 18,65, alors qu’en 2017, le club flirtait tout juste avec la moyenne. Bravo au club et à ceux qui s’occupent de l’entretien à la Mosson, car ils ont manifestement et efficacement inversé la tendance. C’est vrai aussi au PSG, à un degré moindre et dans un sens du vent contraire.
Le PSG recule, l’ASSE ou l’OM progressent inversement
Jonathan Calderwood, meilleur jardinier de Ligue 1 plusieurs années (à une exception de la victoire guingampaise en 2017-18) est cette saison en retrait avec ses équipes. Le PSG est septième, avec 17,18 de moyenne générale, en 10 matches joués au Parc. En définitive, la lecture de ce classement nous donne l’impression que les clubs en difficulté hier, dominent désormais la catégorie. Montpellier, on l’a dit, mais aussi l’OM ou l’ASSE, respectivement quatrième et sixième.
A Rennes la moins bonne pelouse de la Ligue 1 à mi-saison 2020-21
Notons également les bonnes notes des promus RC Lens et FC Lorient, deuxième et cinquième avec des notes de 17,92 et 17,36. Inversement, le Stade Rennais a plus de soucis avec son terrain, il est à date le dernier du classement, à 14,1 de générale. Pour dresser ce classement, la Ligue de football professionnel s’appuie sur l’expertise des acteurs des matches. Chacun ayant cinq points à juger, pour les capitaines d’équipes et l’arbitre se mesure la trajectoire du ballon, la dureté du sol, la qualité des appuis, du tapis général et une appréciation d’ensemble. Les diffuseurs notent quant à eux la couleur (s’il y a homogénéité), la densité du terrain, le dessin de tonte, le comportement aux tacles et l’appréciation d’ensemble.