Comme on se retrouve! Après Tanger, au Maroc, la saison dernière, on prend les deux mêmes et on recommence, ce samedi à Shenzhen, en Chine, pour le Trophée des champions 2018. Les mêmes que sont le PSG, quintuple tenant du titre et l’AS Monaco de Leonardo Jardim. L’enjeu est minime car le Trophée des champions, s’il offre un premier titre dans la saison est une compétition plutôt mineure et sans un énorme intérêt financier, autre que de rembourser les frais et, pour le vainqueur, de mettre quelques fonds de côté.
Les recettes partagées entre le PSG et l’AS Monaco. Une part en plus pour le vainqueur
Ça rapporte combien de gagner un Trophée des champions ? Pas énorme, quelques centaines de milliers d’euros aux deux duellistes ; plus pour la formation vainqueur, pour l’estimation la plus précise. La dotation globale est en effet indexée sur les bénéfices (droits de diffusion, billetterie…) générés en marge de ce match, partagés intégralement entre les équipe. Dans les règlements de la Ligue de football professionnel chargée d’organiser la rencontre, il est dit : « La Ligue de football professionnel attribuera les allocations financières suivantes : une prime de participation équivalente pour chaque équipe. Plus une prime de victoire pour le vainqueur ». « Entre 500 000 et 700 000 euros net » à chaque club, estimait vendredi, la présidente de la Ligue du foot français, Nathalie Boy de la Tour.
Un trophée surtout pour l’image de la LFP et le palmarès du PSG ou de l’ASM
Pour la LFP, l’objectif du Trophée des champions n’est pas de gonfler les caisses, mais de soigner son image. Ce match est un produit d’appel au reste de la Ligue 1, de surcroît depuis qu’elle a décidé de délocaliser l’épreuve à l’étranger ; l’été dernier au Marco, précédemment en Autriche, au Canada, au Gabon, aux Etats-Unis… Enfin, la Ligue promet « une prime exceptionnelle pour le(s) club(s) qui disputerai(en)t en outre un match amical, afin de promouvoir le football professionnel français dans le pays dans lequel se déroulerait le Trophée des Champions. » Cela n’a été ni le cas de Paris, ni de Monaco, cet été.