Benoît Paire a le spleen, qu’il traîne comme une âme en peine sur les cours du circuit ATP, depuis le début de la pandémie. Frustré de ce nouveau monde, qui le force à jouer dans des enceintes vides, le Français ne se cache même plus pour dire, tout le mal qu’il pense de la situation. Et assurer son détachement à cet effet.
Après la FFT qui s’en émeut, Babolat sort de son silence
Trop détaché, puisque la Fédération française de tennis a pris la décision de ne pas le retenir pour les Jeux Olympiques de Tokyo, cette année. Trop aussi, pour un sponsor, son fournisseur de raquettes, Babolat. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, la marque s’est fendue d’un communiqué rappelant le Français à l’ordre, mais également son pendant italien, le caractériel Fabio Fognini, pour d’autres raisons de comportement sur le court.
#BabolatFamily pic.twitter.com/EKUfxNsIUP
— Babolat (@babolat) April 23, 2021
A l’attention de Benoît Paire et de Fabio Fognini
« Chez Babolat, le tennis coule dans nos veines. Nous croyons en la force de notre sport, nous défendons ses valeurs de respect, de fair-play, d’esprit d’équipe, de fraternité et de plaisir du jeu. Parfois, un membre de la famille peut traverser une période difficile, oublier l’importance de ces valeurs et de l’exemple que nous devons donner à tous les fans.
A propos des récents dérapages de Benoît Paire et Fabio Fognini, nous les avons informés que nous n’approuvions pas leur comportement. Nous réaffirmons nos valeurs et l’importance de les respecter. Nous réfléchirons plus en détail aux suites à donner, et nous verrons ensemble comment les accompagner. »
Déjà lâché par Lacoste, peut-il l’être également de Babolat ?
Benoît Paire est-il en train de tout perdre ? Babolat est son dernier sponsor majeur, puisque son contrat l’associant à Lacoste, son équipementier, s’est achevé à la fin de la saison dernière. Il n’a pas été renouvelé, et depuis Benoît Paire porte des vêtements sans marque apparente.
Un commentaire
Si Benoit PAIRE ne se sent pas bien dans ce milieu du tennis qui le fait vivre bien grassement, qu’il fasse autre chose (personne ne s’en plaindra) et il sera peut-être obligé d’apprendre le respect et la modestie