Ca y est, Michael Schumacher est de retour en F1. Le pilote le plus titré de l’histoire vient de signer un contrat de 7 millions d’euros pour disputer la prochaine saison avec l’écurie Mercedes GP, ex Brawn GP, selon le quotidien allemand Bild. 7 millions d’euros, cela peut paraître une somme exceptionnelle pour le commun des mortels. Mais pas quand on s’appelle Michael Schumacher. Pas quand on a engrangé sept titres de champion du monde dans le circuit qui génère le plus gros business du sport automobile. Imaginez plutôt. Avec ce salaire durant la saison 2009, Schumi aurait à peine figuré en quatrième position de la grille d’un point de vue économique. Le contrat qu’il vient de signer aurait été inférieur à ceux de Kimi Raikkonen, Fernando Alonso et Lewis Hamilton.
7 millions d’euros avec Mercedes GP… Non. Pour une tel phénomène sportif et marketing, cela n’équivaut même pas un RMI et encore moins à une retraite dorée comme le Baron Rouge la connaissait depuis trois ans. Depuis qu’il s’est retiré des paddocks fin 2006, le pilote allemand encaisse en effet 24 millions d’euros par an grâce à la série de parrainage qu’il a signée avec ses divers sponsors, selon une ancienne enquête du quotidien Bild-Zeitung. Jusqu’à aujourd’hui, il touchait 8 millions d’euros de royalties sur ses produits dérivés et 16 millions d’euros de sponsoring et publicités. Tout cela, quasiment sans bouger de son immense château construit en Suisse et donc sans les risques inhérents au métier de pilote de compétition. Une sécurité financière de haut standing que Schumi était assuré de toucher jusqu’en 2014.
Alors signer un contrat de 7 millions d’euros avec une écurie pour risquer sa vie dans une voiture de course, alors qu’on peut gagner trois fois plus en faisant le beau sur quelques affiches publicitaires, n’est-ce pas là un non-sens économique ? Et quand bien même les sponsors devraient affluer autour de Schumi pour son retour en F1, l’image de l’invincible Baron Rouge pourrait en prendre un sérieux coup si ce fameux come-back se transformait en fiasco. Si le Dieu des circuits redevenait un simple mortel en échouant dans son nouveau défi, nul doute que son aura paraitra, à terme, moins intéressante pour les sponsors qui le suivent. Car comme les aventures récentes de Tiger Woods l’ont montré : il n’y a rien de pire pour le portefeuille d’une icône du sport que de montrer ses faiblesses…
Un commentaire
on appelle ça l'amour du sport l'argent n'a rien a voir la ddans voila une vrai légende du sport