Fin d’année oblige, la rédaction de Sportune s’est penchée sur les événements du sport business qui ont émaillé 2009 pour vous en offrir le meilleur et le pire. Ce premier volet est consacré aux sportifs tricolores qui ont profité de l’année pour remplir leur porte-monnaie. On pense à Sébastien Loeb, sextuple champion du monde des rallyes, à Karim Benzema qui a triplé son salaire en passant de l’OL au Real… mais aussi à Raymon Domenech et ses 826 000 euros de prime pour la qualification au Mondial 2010. Le sélectionneur tricolore avait qualifié « d’ahurissant » le chiffre avancé à l’époque par France Football. Même après les rectifications du Monde, il l’est toujours autant pour une majorité d’entre nous, si l’on en juge par ce sondage du site Sports.fr
Raymond Domenech (football) – – Le commun de la presse sportive parle plutôt de flop et de qualification étriquée pour le Mondial 2010. Dans ce contexte, comment ne pas hisser le sélectionneur de l’équipe de France dans notre classement des Top du sport business de l’année 2009. A 82 000 euros son billet pour l’Afrique du Sud, on ne peut que louer le discernement de Raymond Domenech qui ne perd pas le Nord même en pleine tempête. C’est peut-être un premier signe positif pour la coupe du Monde…
Sébastien Loeb (rallye) – Sa fortune n’est que les bénéfices de son incroyable talent et se justifie par son palmarès époustouflant. Sébastien Loeb, n’en est pas moins grassement payé avec des revenus estimés, la saison dernière, à plus de 12 millions d’euros dont 7,5 de son contrat avec le constructeur français, Citroën.
Karim Benzema (football) – Avant de partir de Lyon, il était déjà le footballeur le mieux payé de Ligue 1. Mais en quittant le Rhône pour le Real Madrid, Karim Benzema aurait, selon les confidences de son ancien président, Jean-Michel Aulas données au Progrès, « triplé son salaire. Il gagnait 4,5 millions d’euros brut à Lyon, il devrait être à 8,5 millions net par an sur six ans (ndlr: soit 708000 euros par mois, net). »Le prix à payer pour côtoyer les ballons d’Or, Ronaldo et Kaka.
Sébastien Chabal (rugby) – Il voulait rentrer en France après cinq saisons passées au club anglais de Sale. Le Metro Racing, fraichement promu en Top 14 lui a offert un pont d’or que le troisième ligne du XV de France ne pouvait refuser. De 600 000 euros annuels qu’il percevait à Sale, le salaire de Chabal est passé à plus de 1 million d’euros à son arrivée au club francilien. Sans compter qu’il est, depuis 2007, le rugbymen français qui se vend le mieux dans la publicité.
Rodrigue Beaubois (basket) – En passant de l’anonymat de Cholet à la démesure de Dallas au premier tour de la Draft 2009, Rodrigue Beaubois est soudainement devenu millionnaire avec un salaire de 900 000 dollars la première saison sans les contrats de sponsoring qui l’accompagne. Selon les clauses de son nouveau contrat, le salaire de Rodrigue Beaubois sera plus que doublé au cours des trois prochaines saisons, s’il poursuit son engagement avec les Mavericks.
Cresus Tensile
A suivre notre second volet consacré aux flops du sport business de l’année 2009