Partager trop vite sur la toile, les émotions d’un match de NBA ; pour un joueur de la Ligue américaine, c’est mal. C’est même répréhensible depuis le 1er octobre dernier après que la direction du championnat de basket US eut décidé de contrôler le réseau Twitter, qu’une quarantaine de millions d’internautes fréquentent quotidiennement. « Twitter » quarante cinq minutes avant le coup d’envoi, pendant un match ou même après, jusqu’à l’immuable passage devant la presse, entraine des sanctions financières auxquelles devra justement se plier, l’infortuné arrière de Milwaukee, Brandon Jennings.
La Ligue américaine reproche au joueur d’avoir céder à l’euphorie de la (pénible) victoire des siens sur les Blazzer en partageant sur son compte twitter l’équilibre parfait dans le rendement des Bucks. « On revient à 50 % (sous entendu le ratio victoires/défaites). Bien joué les gars » pouvait-on lire sur son profil, dans la foulée de sa victoire. Pour cela, il a donc écopé de 7 500 euros d’amende. C’est cher payé pour un insignifiant message lancé à ses fans. Mais cela ne reste qu’une gouttelette dans une NBA où la sueur se conjugue à la démesure. Avec 1,2 millions de dollars annuels, Brandon Jennings, révélation de l’année, principale attraction au titre de « Rookie » l’amende ne devrait avoir aucune incidence sur le joueur. Pas sûr, même que ne l’empêche de récidiver.
Cresus Tensile