L’OM subit le mercato de plein fouet. C’est de notoriété publique, le club cherche uniquement à vendre cet été, et pourquoi pas se renforcer ensuite à petits prix. La vente, un travail continuel qui n’observe que très peu de résultats actuellement selon le président marseillais, Vincent Labrune, interviewé par France Football. Pour dégraisser son effectif, le club olympien est même allé jusqu’à proposer ses joueurs à plusieurs clubs. Le contexte actuel ne le favorise pas. Explications.
OM: L’opération vente est loin d’être simple…
« Ça fait deux mois qu’on passe 24h sur 24 avec José (Anigo) sur le mercato. José fait un énorme travail. On a mandaté environ 20 agents dans 20 ou 30 clubs pour essayer de placer certains de nos joueurs. Il faut trouver les bons interlocuteurs qui ont leurs entrées dans les clubs. » Et dire que pour l’instant, l’OM n’est parvenu qu’à vendre Alou Diarra à West Ham pour 2,5M€, économisant ainsi son énorme salaire de 300.000 euros par mois – d’ailleurs, « nous n’avions pas prévu de le vendre au départ » signale Labrune. Les gros salaires, la direction phocéenne souhaite s’en séparer car ils plombent les finances du club. Le manque à gagner de 40M€, dû à la non-participation à la C1 et aux travaux du Vélodrome est trop lourd à porter.
Alou Diarra à West Ham, une toute petite bouffée d’air
L’OM a saisi l’offre qu’a réalisé West Ham, il n’avait pas ni le temps ni les moyens de refuser. S’atteler à la vente de joueur, une situation que n’avait plus connue l’OM depuis très longtemps. De plus, « il est quasiment impossible de vendre des joueurs aujourd’hui. S’ils ne veulent pas aller en Russie, au Moyen-Orient ou en Chine, là où il y a de l’argent, c’est alors quasiment impossible de les vendre » souligne Labrune, plein de franchise et presque de désespoir.
Mbia, Azpilicueta, (trop?) gros salaires à vendre
« Ils ne vont pas partir pour gagner moins. Ils ont raison », ajoute le président. L’OM avait pris gout à la C1 ces dernières années – du coup, les recrues étaient « rémunérées comme des joueurs européens » dirons-nous. 240.000 et 140.000 euros de salaires mensuels, voilà ce que devront payer respectivement les clubs qui courtisent Stéphane Mbia et César Azpilicueta, titulaires d’un bon de sortie. « Les clubs n’ont plus envie de prendre en charge à la fois un gros salaire et un gros transfert, sauf pour les « top joueurs »» se lamente Labrune.
Trouver des perles rares
L’OM est actuellement dans une salle d’attente qui mène à la saison prochaine – elle s’annonce très difficile. Ce n’était certes que la première journée de Ligue 1 mais la victoire très étriqué à Reims ce weekend (0-1), un promu, en est l’exemple parfait. Même si le club parvient à vendre assez gros et à racheter assez petit ensuite, il faudrait dénicher de véritables perles rares à bas prix pour tenter de retrouver une place européenne l’an prochain.
Ecrit par @Marcelo6Martins