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NBA – Parker et les exilés: Par combien ils ont divisé leur salaire en Europe

27 octobre 2011 à 14:11 par Palissarde

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Tony Parker, chez les Bleus et à l'Asvel - @Iconsport

Tony Parker, basketteur chez les Bleus et à l'Asvel - @Iconsport

Le lock-out NBA s’enlise et on se demande bien si cette saison de basket démarrera vraiment un jour de l’autre côté de l’Atlantique. En attendant, plusieurs joueurs ont déjà décidé de louer leurs services à des équipes européennes. Bien sûr, sur le Vieux Continent, les salaires n’ont rien à voir avec les rémunérations des stars  dans la riche NBA. Alors qu’aux Etats-Unis, le salaire moyen d’un joueur grimpe jusqu’à 3,7 millions d’euros brut annuel, aucun basketteur ne parvient même à ce tarif médian aujourd’hui en Europe. Les superstars du basket viennent donc d’intégrer un autre monde d’un point de vue business.

Boris Diaw gagne 265 fois moins en Pro A qu’en NBA

Pour se rendre compte de l’écart, Sportune s’est amusé à comparer les différences de salaire de tous les joueurs NBA qui ont décidé de s’exhiler en Europe. Combien gagnent-ils dans leur franchise américaine ? Combien gagnent-ils dans leur club du Vieux-Continent ? Les écarts (à découvrir en détails dans les pages ci-dessous) sont souvent énormes et particulièrement pour ceux qui ont décidé d’offrir (ou presque) leurs services dans notre cher Pro A. Un joueur comme Tony Parker, qui a signé à l’Asvel de Villeurbanne, voit, par exemple, ses émoluments divisés par… 246. Très fort, mais il y a pire ! Boris Diaw, parti à Bordeaux pour 2000 euros brut mensuel, gagne actuellement 265 fois moins que son salaire NBA.

Au Real Marid, quelques joueurs arrivent à égaler leur salaire NBA (ou presque)

C’est dire les efforts financiers consentis par certaines stars pour continuer à jouer au basket pendant que leur syndicat négocient leur avenir avec les patrons des franchises de l’autre côté du globe. A l’inverse, d’autres joueurs ont réussi l’exploit de s’offrir des rémunérations quasiment identiques. Les seuls clubs européens susceptibles (ou presque) de s’aligner sur les émoluments américains se trouvent essentiellement en Espagne. Le Real Madrid a réussi à faire signer Serge Ibaka et Rudy Fernandez avec une baisse de salaire de « seulement » 10 000 et 25 000 euros par mois. Une broutille quand on émarge, comme eux, à plus de 100 000 euros brut mensuel.

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La liste des exilés NBA en Europe sur le point de s’allonger ?

A noter que notre liste ne comprend, bien sûr, pas les joueurs toujours en pourparlers pour une éventuelle arrivée dans les championnats européens, au cas où le lock-out NBA venait encore à se prolonger. C’est le cas, par exemple, de Pau et Marc Gasol, toujours en stand-by avec le FC Barcelone. Le Français des New-York Knicks, Rony Turiaf, pourrait lui signer à l’Asvel. La star de Dallas, Dirk Nowitzki, discute avec le Bayern Munich. La rumeur Kobe Bryant au Virtus Bologne est toujours d’actualité.

Découvrez, dans les pages suivantes, qui a accepté la plus grosse baisse de salaire en venant jouer en Europe durant le lock-out (tous nos salaires sont exprimés en brut mensuel).


One Response to NBA – Parker et les exilés: Par combien ils ont divisé leur salaire en Europe

  1. salut serge.! nous vous suivons de très prêt au pays… alors quand pense vous faire un tour?

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