Elles animent les rencontres de la NBA 2015 quand les joueurs sont au repos, sans économie de l’effort. Le public américain les adorent, elles font partie du décor, indissociable du spectacle général en championnat nord-américain de basket. Pourtant les pom-pom girls ou cheerleaders pour la version originale, en ont plein les bottes.
65$ par match des Bucks Milwaukee
Pas du job mais du salaire qui en découle. Lauren Herrington a occupé le poste pour la franchise des Bucks de Milwaukee avant de claquer la porte. Puis de saisir le tribunal fédéral du Wisconsin. Son avocate l’assure, son salaire – 65 dollars par match, 30 par entraînement et 50 pour les occasions spéciales – rapporté au temps de travail, s’élève à 5 dollars de l’heure. C’est moins que le minimum légal à 7,25 dollars en vigueur dans le Wisconsin.
Pas d’heures supp’ payées aux cheerleaders
D’après Lauren Herrington, qui avait 19 ans en 2013 quand elle a rejoint l’équipe des Bucks de Milwaukee, les heures supplémentaires ne leur étaient pas payées (elles devaient se pourtant toujours se présenter au moins deux heures avant un match) et c’était à chacune des filles de fournir son maquillage et d’entretenir sa tenue sa gala.
Une procédure qui fait peut-être trembler certaines franchises de la NBA 2015
Venant d’une franchise de sport qui brasse des millions et des sportifs millionnaires, les révélations de la jeune femme font tâche. Si son cas, traduit devant un tribunal, est une première en NBA, ça ne l’est pas dans le sport US puisqu’il y a un peu plus d’un an, cinq franchises de la NFL (Oakland Raiders, Tampa Bay Buccaneers, Buffalo Bills, Cincinnati Bengals et New York Jets) ont été condamnée, pour les mêmes faits, à verser des arriérés à d’anciennes cheerleaders. Comprenez donc, et la défense de Lauren Herrington en est sûre, que des recours sont à prévoir chez d’autres franchises NBA.