Hormis quelques petits malins, Tiger Woods a fait énormément de tort à ses sponsors et l’industrie du golf en général depuis les révélations de ses infidélités, au mois de novembre dernier. A tel point d’ailleurs que, selon le New York Times, de prestigieuses sociétés d’assurance envisagent de prendre à leur charge les conséquences financières des dérapages des stars, dans le cadre d’un projet baptisé « le contrat Tiger. » Interrogé par le Times, Brian Socolow, avocat de la société Loeb&Loeb explique que de nombreuses entreprises ont été échaudées par le séisme financier provoqué par l’Américain. « Quand ce genre d’histoire vous frappe, les conséquences ne sont pas seulement financières. Elles sont aussi catastrophiques pour l’image de la société. »
Estimations faites par deux professeurs de l’Université de Californie, en fin d’année dernière, Tiger Woods aurait fait perdre, en quelques semaines seulement, plus de 12 milliards de dollars en bourse, à l’ensemble de ses sponsors. De quoi refroidir les ardeurs de certains car, ajoutent Brian Scolow, « les sociétés se disent que si c’est arrivé à Tiger Woods cela peut arriver à n’importe qui. » Et ce n’importe qui, ce pourrait être, par exemple, le footballeur John Terry. En ce moment, c’est lui qui secoue l’industrie du sport et le Royaume-Uni parce qu’il a roucoulé avec la belle Vanessa Perroncel, petite amie du footballeur Wayne Bridge. Là encore, l’affaire ne devrait pas rester sans conséquence pour les sponsors du capitaine de l’Angleterre, surtout si celui-ci venait à ne pas disputer la coupe du Monde 2010. Voilà qui va sans doute justifier et certainement accélérer le « contrat Tiger ». Et dire qu’il se murmure, du côté de Londres, que la belle Vanessa Perroncel aurait eu des relations avec trois autres joueurs des Blues de Chelsea…
Cresus Tensile