Ils toucheront 50.000 euros pour une médaille d’or, 20.000 euros si c’est l’argent et 13.000 euros le bronze. Voilà la somme des primes promises aux athlètes nationaux, engagés au JO 2016 de Rio, par le Gouvernement français. C’est exactement le même montant de gratification que celui validé pour les Jeux d’hiver de Sotchi en 2014. Pour beaucoup de sportifs, c’est souvent peu d’argent pour des années de préparation et d’efforts.
La France versera 50.000€ à ses athlètes en or aux JO 2016 de Rio
Pourtant il y a pire, comme les sportifs britanniques qui ne toucheront rien en cas de succès à Rio. C’est dur, sauf pour les athlètes anglais sous contrat chez Nissan, à qui le constructeur offrira une authentique voiture en feuilles d’or, s’ils décrochent le Graal.
Pas de prime aux Anglais, l’Ouzbékistan promet la lune
Entre la France et le Royaume-Uni, l’Allemagne versera 15.000 euros à ses lauréats olympiques et les Etats-Unis 22.000 euros, dans la même situation. L’Italie (140.000€ la médaille d’or), la Russie (135.000€) ou l’Espagne (94.000 euros) sont plus généreux avec leurs athlètes. Il y a aussi les primes qui ne riment à rien, si ce n’est qu’elles permettent aux pays concernés, de faire le buzz avant le début des JO 2016. Car pendant, ce sera dur d’exister médiatiquement, pour Singapour qui promet une prime à l’or de… 680.000€ !
Une voiture, des athlètes exonérés d’impôts ou récompensés… en saucisses !
Un mot enfin pour évoquer ces autres récompenses en nature comme la Pologne qui offre une voiture à ses champions ou l’Estonie qui exonère les siens d’impôts sur plusieurs années. Mais la palme de la prime la moins conventionnelle est encore à mettre au crédit de la Biélorussie. En 2012, les 12 athlètes médaillés aux Jeux de Londres ont été récompensés en saucisses, par le truchement d’un partenariat passé, avec des producteurs locaux !