Ce samedi, le paddock du GP d’Italie de F1 2012, offre quelques petites histoires intéressantes. En marge des qualifications, la rumeur Coca-Cola – Mercedes, le prix des moteurs 2014 et la (nouvelle) menace de retrait de Ferrari. Tour d’horizon des petites histoires du ce samedi, au GP de F1 d’Italie 2012.
La rumeur Coca-Cola – Mercedes
C’est dans les coulisses que l’autre compétition des équipes de Formule 1 est des plus intéressantes. La chasse aux sponsors majeurs et capable d’offrir plus de 30 millions d’euros annuellement est rare. D’où le retour de la rumeur Coca-Cola. Auparavant associé à McLaren, c’est désormais Mercedes AMG F1 qui est ciblé.
Tout débute par une allusion du pilote de l’équipe allemande, Nico Rosberg, qui a répondu à cette rumeur par un sourire malicieux. Coca-Cola serait à la recherche d’un nouveau souffle et d’une équipe avec une longue tradition. Mais, cela cache un projet politique curieux et dont il faut se méfier aujourd’hui.
Le prix des moteurs 2014
A partir de 2014, hormis Ferrari, l’ensemble des équipes seront clientes de constructeurs (car Mercedes étudie l’hypothèse d’un désengagement progressif de son équipe). Malgré tout, le prix de ses futurs moteurs V6 est une source d’inquiétude et pourrait être encore plus coûteux que prévus.
En réalité les fournisseurs de moteurs, visent à baisser fortement le prix des V8 en 2013 et d’obtenir une avance financière pour ses moteurs 2014. Dans les faits, les moteurs pour l’an prochain devraient coûter 4 millions d’euros maximum (sur les 8 millions initiaux) et le solde serait l’avance pour le moteur 2014 qui aura un prix de 20 millions d’euros environ.
La (nouvelle) menace de retrait de Ferrari
Le président de Ferrari, Luca di Montezemolo doute sérieusement de l’avenir du règlement et menace d’un retrait de Ferrari de la Formule 1. Au micro de CNN, le patron italien indique que la discipline va trop loin en matière aérodynamique.
Estimant qu’étant donné que mécaniquement tout est presque standardisé ou gelé, l’aérodynamique prend le dessus et les évolutions depuis 3 ans sont plus proches de l’aéronautique que de la course automobile. Ferrari souhaite établir un transfert de technologie de la F1 à ses voitures de routes et ce n’est pas le cas aujourd’hui. L’homme est aussi contre le principe d’une Formule 1 électrique.