[Info Sportune] Retour un mois et demi en arrière, à la mi-février. A la publication, par la chambre régionale des comptes de son rapport sur la situation financière du Stade Brestois. Et cette dernière de craindre un « avenir incertain », pour le club, pensionnaire de la Ligue 1, rappelant la Covid et ses « effets des restrictions liées à la crise sanitaire sur les recettes d’abonnements et de billetterie [qui] se conjuguent à une incertitude majeure pesant sur les droits télévisuels ».
La chambre régionale des comptes a tiré la sonnette d’alarme
Ce constat s’appuie sur les chiffres comptables de la saison dernière. Lesquels font apparaître un déficit de 13 639 440 euros, selon nos observations à Sportune. La raison tient doublement à la baisse du chiffre d’affaire, d’une année à l’autre, qu’à l’augmentation des charges, principalement de la masse salariale des joueurs. Du côté des recettes, le Stade Brestois a bouclé l’exercice 2021, sur un chiffre d’affaire net de 21 516 931 euros.
Moins de recettes et des salaires augmentés d’une saison à l’autre
Il a baissé de près de 5 millions d’euros (4 957 872 €), sur l’année 2020. Alors que dans le même temps, la masse salariale a augmenté de 13 733 566 €, à 18 779 755 €, et les cotisations, de 4 318 158 €, à 6 090 515 €. De fait, le total des charges de l’exploitation dépasse les 40 millions d’euros, contre un peu moins de 30 millions, au bilan précédent. Le Stade Brestois accuse donc de lourdes pertes, au bilan de sa saison. Tel que nous l’avons déjà longuement observé par ailleurs, il n’est clairement pas le seul, en Ligue 1, dans ce contexte singulier.
Le Stade Brestois souffre, mais ne rompt pas selon ses dirigeants
De surcroît, après le rapport de la chambre régionale des comptes, le board brestois a tenu à nuancer les conclusions données, tel que rapporté par France Bleu. Il a par ailleurs cédé Romain Faivre, au mercato de janvier, contre une indemnité de 15 millions d’euros, à recevoir de l’Olympique Lyonnais. La fin des jauges et la création de la nouvelle filiale commerciale, par la LFP, augurent de jours meilleurs, en Bretagne.