L’Observatoire du football (CIES) publie, ce lundi matin, sa lettre hebdomadaire, consacrée aux transferts, dans le football européen. Les chercheurs suisses du CIES ont classé les équipes, notamment celles du championnat de France de Ligue 1, en fonction de leur dépense cumulée sur le mercato, pour bâtir leurs effectifs. Une fois fait, les résultats obtenus ont été comparés à l’estimation de la valeur marchande de chaque joueur, pour établir un différentiel final.
Le plus gros différentiels financier au PSG, le Stade Rennais a l’écart le plus élevé en pourcentage
Il en ressort que le PSG a « surpayé » de 162 millions d’euros, ou l’équivalence de 19%, l’ensemble de ses renforts qui, ensemble, dépassent le milliard d’euros. Paris est troisième à l’échelle du Big 5 européen, après Manchester United (+ 238 M€) et la Juventus Turin (+ 234 M€). En Ligue 1, le club de la capitale devance le Stade Rennais, à 114 millions d’euros d’écart estimé, mais un pourcentage élevé de 45%, et l’Olympique Lyonnais, troisième, à +71 M€.
L’OM et l’AS Monaco s’en tirent à meilleur compte que leurs rivaux direct. Le RC Strasbourg domine son sujet
Grands animateurs de cet été achevé, les uns du côté des ventes, les autres des recrues, l’AS Monaco et l’OM tirent ici plutôt bien, leur épingle du jeu, à respectivement + 15% et + 9%, pour écart. Mais ceux qui s’en sortent le mieux sont au nombre de cinq – FC Nantes, Stade Brestois, Angers SCO, Toulouse FC et RC Strasbourg -, car pour eux le différentiel est négatif. Cela veut dire qu’ils ont géré leurs emplettes, sur des bases financières inférieures aux estimations du CIES. Jusqu’à 31 millions d’euros moindres, pour le Racing Strasbourg de Julien Stephan.