C’est un point intéressant que développe Grégory Raymond pour Capital, à la suite du partenariat dernièrement signé entre le Paris Saint-Germain et la plateforme Crypto.com. Evoqué sur Sportune, c’est le plus cher contrat de sponsoring du foot français, sans aucune présence visible, sur le maillot des joueurs. Il y aurait une bonne raison à cela : la légalité du sponsor sur le territoire français.
Crytpo.com n’a pas les agréments en France
Capital explique que sa promotion est réglementée par le Code de la consommation et qu’en l’espèce, elle est « interdite » pour des « services sur actif numériques ». Crypto.com est une plateforme d’échange. Basée à Hong Kong, c’est une banque numérique qui propose une cinquantaine de cryptomonnaies à ses clients. Le magazine économique remarque qu’elle n’a pas les agréments requis en France, cela signifie que le PSG ne peut légalement la promouvoir… sur son propre territoire.
Le PSG promeut son sponsor grâce à la technologie Digital overlay
Mais pas ailleurs! Et c’est là l’intérêt trouvé au partenariat, car le sytème Digital overlay, de plus en plus largement répandu dans le sport, permet d’afficher des messages commerciaux différents, sur les panneaux LED aux bords des stades, d’un pays, à un autre, où les rencontres sont diffusées. Et c’est ainsi que le rapprochement, à un montant inédit, fonctionne, en attendant que, peut-être crypto.com obtienne tous les agréments nécessaires. En avril dernier, elle a été un temps placée sur la liste noire de l’Autorité des marchés financiers.
Nous avons été alertés hier soir que notre société avait été ajoutée par le régulateur français (AMF) à la liste des entreprises offrant des produits dérivés en cryptomonnaies.
Nous n’offrons aucun produit dérivé aux utilisateurs résidents en France.— *mari* (@mariamoita) April 17, 2021