Le PSG, va affronter, en quart de finale de la Ligue des champions le tenant du titre, le Bayern Munich. Un match qui s’annonce difficile pour le club de la capitale, c’est peut-être le tirage le plus compliqué. La rencontre, est aussi l’occasion de mesurer, quel est le président le plus riche, entre Nasser al-Khelaïfi, et Karl-Heinz Rummenigge, ancien joueur et désormais président de l’institution bavaroise. Deux hommes, à la fortune conséquente, et à la forte influence, dans le foot européen. L’Allemand, n’avait pas hésité a lancé des hostilités vis-à-vis du Qatari, en 2014, au média Goal : « Nasser al-Khelaïfi dispose toujours de moyens conséquents, il conduit une voiture très rapide. Mais les Ferrari peuvent aussi faire des dégâts si on les conduit trop vite. »
La fortune du président du PSG, Nasser al-Khelaïfi
Selon Laurent Favre, journaliste pour le quotidien Le Temps, la fortune de Nasser al-Khelaïfi, est : » située entre 70 et 100 millions. » Des chiffres, qui ressortent, du procès en suisse, du président parisien sur le banc des accusés aux côtés de Jérôme Valck ancien secrétaire de la FIFA. Le dirigeant du PSG a été depuis acquitté. L’homme d’affaire de 47 ans, a une vie professionnelle très diversifiée, il dirige le groupe BeIN Sports, et il est par ailleurs président de la Fédération asiatique de tennis, et celui de la Fédération du Qatar, de squash, tennis et badminton. Avant de mener cette vie dans le monde du business, il était un joueur de tennis professionnel, et un grand ami de l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani.
Rummenigge, une fortune importante au Bayern
Le premier salaire de Karl-Heinz Rummenigge en tant que joueur du Bayern Munich, était de 8000 par mois, selon Vermögen Magazin, une somme modeste, comparée aux montants affichés dans le football d’aujourd’hui. Le même média, estime la fortune de Rummenigge, à 35 millions d’euros, ce serait près de la moitié, de celle de Nasser al-Khelaïfi. Avant de devenir, le dirigeant qu’il est aujourd’hui, poste qu’il a obtenu en 2001, la légende bavaroise a été commentateur, puis vice-président du club Allemand. Interrogé en 2013 sur sa rémunération, il s’était réjouit que la direction n’ait pas à dévoiler ses salaires, au contraire des confrères du Borussia Dortmund, contraints de le faire, parce que le club est sur le marché boursier. Lors de la saison, 2018-19, le comité directeur composé de Rummenigge, Jan-Christian Dressen, Andreas Jung et Jörg Wacker, se serait partagé 11,225 millions d’euros aux bénéfices de la saison.