Fragile la position de Laurent Blanc sur le banc de l’Olympique Lyonnais, c’est le moins que l’on puisse dire à propos du technicien de 57 ans qui vit un début de saison particulièrement compliqué avec son équipe, balayée dimanche soir à domicile par le PSG, 1-4. Peu aidé par l’encadrement des salaires et des transferts imposé par la DNCG, l’ancien champion du monde 98 est de surcroît l’homme de l’ancienne gouvernance et non un choix de John Textor et ses proches, désormais aux commandes.
Les joueurs de Laurent Blanc sur le banc de l’OL seraient comptés
Conséquemment, le crédit de Laurent Blanc s’épuise jour après jour, renforcé par les rumeurs de la presse à son sujet. Ce jeudi par exemple, L’Equipe avance le nom de l’Anglais Graham Potter pour lui succéder. Est-ce à dire que Laurent Blanc sera sous peu écarté ? En ce cas faudra-t-il indemniser l’intéressé pour la rupture anticipée de son contrat. Nommé le 9 octobre 2022, Blanc a paraphé un contrat jusqu’en 2024 avec l’Olympique Lyonnais. Sans compter ce mois de septembre désormais entamé, ce ne sont pas moins de neuf mois minimum qui le sépare du 30 juin prochain, pour date de la fin du bail. Et sauf clause contraire inscrite dans le contrat, notamment du fait du changement de propriétaire, autant de temps à possiblement compenser de la part du club lyonnais.
Sous contrat jusqu’en 2024 avec un salaire à 230 000 € mensuels
A 230 000 euros brut mensuels pour estimation de ce que perçoit « le Président », c’est un peu plus de 2 millions d’euros, que l’Olympique Lyonnais pourrait avoir à lui payer en le remerciant présentement. Pour le club, déjà limité financièrement dans ses actions, ce serait un camouflet si tôt dans l’exercice 2023-2024. Quant à Laurent Blanc, rappelons que, écarté prématurément de mêmes fonctions d’entraîneur par le PSG en 2016, il avait reçu l’équivalent de 22 millions d’euros d’indemnités. C’est toujours l’un des licenciements les plus chers de l’histoire du football.