C’est un premier signe d’ambition, plutôt positif, envoyé aux supporters des Girondins de Bordeaux. Alors que le club au scapulaire traverse une crise, financière et de gouvernance sans précédent, l’homme d’affaire luxembourgeois a acté sa reprise, validé le passage devant le gendarme financier du foot français et a désormais la mission, de redorer le blason de sa nouvelle propriété. Cela va forcément passer par des investissements.
Un budget quasiment doublé d’une saison à une autre
La nouvelle direction l’anticipe et se projette déjà vers la suite, en présentant un premier budget prévisionnel ambitieux, car élevé. Selon L’Equipe, ce mardi matin, il sera de 112 millions d’euros, pour couvrir l’exercice 2021-22. Contre un peu plus de la moitié, au commencement de l’exercice dernier. Voyons-y la volonté du board entrant d’augmenter les recettes de l’opérationnel, et plus encore du trading, donc d’accroître également, la masse salariale des joueurs professionnels.
L’ambition du nouveau propriétaire du FCGB
A ce propos, la DNCG a demandé qu’elle soit encadrée. « Dire par exemple qu’un encadrement de la masse salariale pose problème, non. Il faut le gérer. Et quelque part c’est aussi vers ça qu’il faut aller », a répondu Gérard Lopez, à l’occasion de sa première intervention publique. Et il ajoute : « La DNCG n’a fait que finalement encadrer notre budget. On a proposé un budget, ils l’ont accepté. Ce n’est pas une coupure, c’est de se tenir à un budget qui est le nôtre. Il faut juste gérer. » C’est ici peu de le dire, car c’est la gestion dispendieuse (ou perçue comme tel par le fonds d’investissement derrière lui), que l’ancien patron du LOSC a été écarté du projet qu’il menait. Avec Bordeaux, l’occasion lui est donnée de prouver qu’il était alors, dans le vrai.