Après des débuts très compliqués avec l’Olympique de Marseille, Luis Henrique remonte la pente, petit à petit. Depuis la nomination de Jorge Sampaoli, le Brésilien joue un peu plus, et se montre décisif. Face à Brest, il a délivré deux passes décisives, et a commencé à montrer des qualités de percussion intéressantes. Son agent, Cristiano Manica, s’est exprimé sur le retour en forme de son joueur, dans les colonnes de France Football : « Luis n’a jamais râlé ou demandé des explications. Il en a profité pour bosser et savait que son tour allait venir ». Il pourrait être un atout de taille, afin d’aider ses coéquipiers, à se qualifier pour la prochaine édition de l’Europa League.
La valeur de Luis Henrique en hausse
L’OM a déboursé 8 millions d’euros, pour s’attacher les services de Luis Henrique, en tant que numéro neuf, l’été dernier. Un recrutement qui a fait parler du côté de Marseille, l’ancien coach André Villas-Boas, s’était montré cash vis-à-vis du Brésilien de 19 ans, en conférence de presse : « On a manqué un neuf de référence, on s’est raté car Luis Henrique ne va pas être ce joueur pour jouer dans cette position ». Alors qu’il était valorisé par Transfermarkt à hauteur de 5 millions d’euros, au moment de sa signature, le site évalue désormais, sa valeur marchande à 8 millions d’euros. Concernant l’Observatoire du football, son prix sur le mercato est donné entre 4 et 7 millions d’euros.
Engagé avec l’OM jusqu’en 2025
Le salaire de Luis Henrique, est l’un des moins importants du vestiaire phocéen, il est juste devant Lucas Perrin, et Christopher Rocchia. Sous contrat jusqu’en 2025, l’ancien ailier de Botafogo, à une rémunération de 800 000 euros brut, par an. Si son ancien entraîneur n’était pas très emballé par son rendement, Jorge Sampaoli est lui convaincu de son talent : « C’est un joueur avec beaucoup de potentiel, un ailier typique avec un rythme soutenu avec le ballon à ses pieds. Il doit encore s’améliorer pour optimiser ses ressources, notamment en termes d’assistances et de finitions. » Il faudra du temps, pour que le jeune homme s’acclimate pleinement à l’environnement marseillais, en tout cas, il semble empreinter le bon chemin.