Sur le papier, l’idée est belle, un attaquant de son pédigrée et de surcroît français, c’est séduisant pour les fans de l’ASSE. Reste à savoir quel Anthony Modeste arrive à Saint-Etienne ? Celui du Cologne de sa première fois, quand il empilait les buts à la pelle ? Ou l’autre qui ne joue plus guère, depuis son départ cliquant pour la Chine ?
Anthony Modeste, la bonne pioche de l’ASSE ?
Les Verts ont limité les risques en ne bouclant qu’un prêt de l’attaquant de 32 ans. Et comme il n’y a pas d’option d’achat, il rentrera en Allemagne, une fois cette saison 2020-21 achevée. En 2018, le Tianjin Quanjian a payé 30 millions d’euros, pour son transfert. Et au joueur elle offrait un salaire démentiel, à près de 11 millions d’euros la saison. Ça c’était la face idyllique du projet car la réalité n’a pas été la même puisqu’à trop de surenchère, le Tianjin Quanjian s’est ruiné, jusqu’à disparaître. Anthony Modeste est après ça renté à Cologne, pour se relancer. Trois ans après, sa cote sur le marché a totalement fondu.
Une valorisation en baisse malgré deux ans et demi de contrat
A moins de 3 millions d’euros, pour Transfermarkt et moins du million, de la part de l’Observatoire du football. Même s’il avance dans l’âge, c’est peu pour un joueur offensif de sa trempe. De surcroît avec encore deux ans et demi de contrat, jusqu’en juin 20123, avec Cologne. Qui lui rapporte près de 290 000 euros brut mensuels, à la charge tout ou partie, de l’AS Saint-Etienne, le temps de son prêt. A Anthony Modeste de faire déjouer les éléments contraires. « J’ai soif de buts », annonce le joueur sur le site de son nouveau club. On ne demande qu’à le croire.