Le président de l’ASSE, Bernard Caiazzo, était invité au débat, ces derniers jours dans France Football en compagnie du président de l’OM, Vincent Labrune, de celui de Caen, Jean-François Fortin, et du directeur général du syndicat des clubs, Philippe Diallo. Dans les divers thèmes surlesquels les protagonistes ont été amenés à discuter, figuraient notamment celui portant sur leur métier, c’est à dire celui de président de club. « Les présidents sont des entrepreneurs comme les autres, locaux ou nationaux, appelés par les collectivités locales pour sauver un club en difficulté », estime Bernard Caiazzo.
Pour le président de l’ASSE, président de club est avant tout un métier de passionnés
Pour Caiazzo, les dirigeants sont avant tout des fans de foot, avant d’être intéressés par leur cas personnel. En tout cas de leur majorité… « Parfois, ils sont en recherche d’images. Mais bien souvent, ce sont des passionnés de football avant tout. » Des passionnés, donc, qui, selon Bernard Caiazzo, exercent un métier difficile sur le plan psychologique… « Président de football, c’est fabuleux quand tu gagne tous tes matches. On n’imagine pas ce qu’est le week-end d’un président quand son équipe a perdu, quand elle joue le maintien. Les angoisses, les nuits sans dormir, … »
Un métier difficile psychologiquement…
Selon le dirigeant, « La victoire est amplifiée, mais la défaite aussi. » Il ajoute: « Dans une entreprise, quand tout va bien, ou inversement, avant que la tendance ne s’inverse, ça prend du temps. En football, non. Et sur le plan psychologique, c’est difficile. » Au moins, Bernard Caiazzo ne doit-il pas se montrer trop inquiet actuellement avec l’ASSE. Son club bataille pour la Ligue des Champions et non le maintien en Ligue 1. De quoi rendre les nuits plus simples…
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