L’OM traverse actuellement une période de troubles financiers et cherche par dessus tout à vendre quelques uns de ses joueurs les plus valorisés. Ce mercredi, la plus forte probabilité de départ à l’OM concerne César Azpilicueta, pour lequel le club marseillais devrait réaliser une petite plus-value. Arrivé en 2010 en provenance d’Osasuna pour 6M€ (plus divers bonus), l’entité olympienne devrait en tirer 9M€ lors de ce mercato, en cas de vente. Plusieurs cylindrées sont sur le coup, Chelsea, Newcastle,… de quoi permettre à la direction phocéenne de le céder au prix souhaité. 3M€ de plus-value, c’est bien, mais c’est encore très loin des meilleures affaires qu’a pu faire l’OM depuis 2000. Voici notre Top 5 des ventes les plus rentables du club phocéen…
Didier Drogba, plus belle vente du club
L’un des meilleurs moyens de faire du chiffre dans le football est d’acheter petit pour revendre très gros. En 2004, l’OM réussit le meilleur coup de son histoire en vendant Didier Drogba à Chelsea pour 37M€. En un an, l’Ivoirien a tellement sublimé l’Europe que Marseille est obligé de céder aux millions venus de Londres. Déniché à Guingamp pour seulement 6M€, l’OM enregistre 29M€ de plus-value sur le transfert de son jadis attaquant vedette.
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Ribéry et Nasri, les grosses plus-values les plus récentes
Quelques années plus tard, en 2007 et 2008, le club phocéen vend également à prix d’or ses deux meilleurs joueurs de l’époque. Pendant deux ans, Franck Ribéry illumine le Vélodrome et titille l’appétit des recruteurs européens. Arrivé libre de Galatasaray, l’OM le cède au Bayern Munich pour 25M€. Un an après en 2008, c’est au tour de Samir Nasri, formé au club, de faire ses valises. Le « petit prince de Marseille » rejoint Arsenal pour 16M€. En l’espace d’un an, bien qu’ayant perdu deux piliers de l’effectif, les caisses phocéennes acceuillent la somme de 41M€ et une plus-value tout aussi conséquente…
Pirès et Gallas complètent le Top 5
Il faut remonter un peu plus dans le temps pour trouver les 4e et 5e plus belles plus-values de l’OM. En 1997, le club recrute le jeune William Gallas alors âgé de 20 ans au SM Caen, en transfert libre. Quatre années plus tard en 2001, c’est Chelsea qui flaire le bon coup sous la présidence Ken Bates. Le club londonien allonge 9,3M€ pour se l’approprier. Enfin, en 2000, Arsène Wenger repère Robert Pirès et décide de lâcher 66 millions de Francs (10,06M€) pour se l’offrir, selon Le Parisien. Ici, Marseille avait déboursé 50 millions de Francs (7,62M€), 40MF pour Metz et 10MF pour le jeune Pirès (comme le spécifie cet article du Parisien). C’était l’époque où Arsenal adorait recruter français.
Au total, ce sont près de 82M€ de plus-value réalisées pour ces 5 transferts depuis le début des années 2000. Afin de se relever financièrement, la direction Labrune – Margarita LD a l’air de vouloir adopter la même stratégie. « Azpi » en partance, bientôt le tour de Loïc Rémy ?
Ecrit par @Marcelo6Martins
Un commentaire
ramenait le quatar pour marseille ok parce que cest la galère