L’US Quevilly affronte demain soir l’Olympique Lyonnais en finale de Coupe de France. Suite à un parcours incroyable dans la compétition, les Normands peuvent être fiers de leurs résultats sportifs qui leur ont apporté une économie florissante. Contrairement aux clubs professionnels de Ligue 1 en effet, Quevilly n’a pas vraiment de souci de trésorerie. Après leur parcours en Coupe de France en 2010 (demi-finales) et l’aventure de cette année, les Normands ont accumulé un joli pactole.
Le budget de Quevilly grimpe
En 2010, le bénéfice net dû au parcours des Canaris était de 740 000 euros. Avant la finale de samedi, il est déjà de 800 000 euros. En deux ans, le budget a grimpé de 1,4 millions d’euros à 1,9M€. Ces épopées en Coupe ont réellement permis au petit club situé non loin de Rouen de se développer, dégageant aujourd’hui des fonds propres entre 200 000 et 300 000 euros. « Le parcours de 2010 nous avait permis d’avoir trois ans devant nous. Celui de cette année nous permet de d’envisager de pouvoir passer un petit cap encore, et d’être tranquilles pours trois ou quatre ans » a déclaré Michel Mallet, président du club, à l’Equipe.
Quevilly, la dépense utile
Cet argent, Mallet et son club ne l’ont pas investi n’importe comment. En effet, il a servi à multiplier par deux le nombre de joueurs sous contrat, le club normand comptant aujourd’hui quatorze contrats fédéraux payés entre 1 500 et 2 500 euros net par mois. A ce salaire fixe des joueurs, ajoutez-y les primes de la Coupe de France, 12 500 euros ont été promis aux Quevillais par leur président en cas de victoire face à Lyon. Même si cela n’est pas énorme, cela avait notamment permis à certains joueurs en 2010 de devenir propriétaire de leur maison comme Frédéric Weis, défenseur de Quevilly.
Ecrit par @Marcelo6Martins
3 commentaires
entre a coté du havre et a coté du havre y’a quand meme 80 bornes , merci de faire attention !!!
quevilly est a coté de rouen !!!
Oui oui, pardon pour cette confusion géographique, on a corrigé 😉