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ASSE: Les contrats de Saint-Etienne expliqués pour les nuls…

9 septembre 2011 à 11:46 par Palissarde

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Roland ROMEYER / Bernard CAIAZZO de l'ASSE @Iconsport

Roland ROMEYER / Bernard CAIAZZO de l'ASSE @Iconsport

A l’ASSE, il faut joueur plus pour gagner plus. Depuis cette saison, c’est la nouvelle politique salariale instaurée par les dirigeants. Bernard Caiazzo, président du conseil de surveillance de Saint-Etienne, détaille les conditions financières des meilleurs joueurs de son club, dans une interview accordée à Pierre Menez sur son blog. Très bavard et très didactique, le dirigeant va même jusqu’à sortir les chiffres pour que tout soit clair. Des précisions rares dans le sport business et qui s’apparentent à un bon vieux mode d’emploi de la grille salariale des Verts expliquée pour Les Nuls… Sportune ne pouvait évidemment pas passer à côté de l’aubaine et vous explique comment est calculé le salaire de ce que Caiazzo appelle un « top player » à l’ASSE. Simple et efficace…

A l’ASSE, les joueurs peuvent gagner 30 000€ de primes par mois

Le salaire maximale du club est aujourd’hui plafonné à 90 000€ par mois. Aucun nouveau joueur arrivant chez les Verts ne peut prétendre à plus. « Ce qui est la bonne base pour un club comme Saint-Etienne », enchérit le président. Et l’équivalent de deux fois le salaire moyen de Ligue 1, peut-on ajouter. Ensuite, un système de primes très important est mis en place, qui peut faire grimper la somme jusqu’à 120 000€ par mois: « si le joueur fait 25 matches, il va avoir une prime très importante, si il en fait 35 encore une prime très importante, si on termine 8e il aura une autre prime. Donc si un joueur fait 35 matchs dans la saison et qu’on termine 8e, il va passer de 90 000 a 120 000€ par mois recalculés avec les primes.« 

Les limites du système des salaires de l’ASSE

Bernard Caiazzo estime que ce système « inspiré de l’Allemagne », pousse les joueurs à se dépasser. Encore faut-il que d’autres clubs ne se proposent pas de payer en fixe, ce que Saint-Etienne fait miroiter en variables. Cette politique de salaires à la performance a notamment freiné le recrutement de plusieurs joueurs comme Pierre-Alain Frau ou Youssouf Hadji durant le Mercato estival 2011. Le SM Caen a proposé au premier un salaire de 120 000€ par mois sans condition. Youssouf Hadji est, quant à lui, parti au Stade Rennais pour un tarif équivalent à celui qu’il touchait à l’AS Nancy-Lorraine, c’est à dire… 120 000€ par mois aussi.


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