Le président de Montpellier, Louis Nicollin, n’a pas sa langue dans sa poche et le prouve une fois lors de sa dernière sortie médiatique au micro de RMC. Revenant sur le match de ce week-end contre l’ASSE et la fameuse affaire des papiers de Vitorino Hilton dont Sportune vous parlait déjà ces derniers jours (lire: Hilton et ses petites problèmes de papiers), le dirigeant héraultais a exprimé en public tout le bien qu’il pensait de son homologue stéphanois, Roland Romeyer. Dans le football, comme en politique ou en entreprise, entre président, on s’apprécie… ou pas.
Loulou Nicollin se paie Romeyer, le président de l’ASSE
« Saint-Etienne n’est pas un grand club professionnel, c’est un ramassis de bons à rien », commente Louis Nicollin. Avant de cibler directement son adversaire direct: « Porter réclamation alors qu’Hilton est en France depuis dix ans, c’est nous prendre pour des cons. On leur en réservera une un jour parce que dans la vie on se retrouve toujours. Ce sont des enfoirés. Avec Caiazzo, ça ne se serait pas passé comme ça. Mais avec ce Romeyer qui ne ressemble à rien, c’est infâme. » On attend maintenant la réponse du président de l’ASSE… Mais on ne peut s’emp^cher de vous donner quelques morceaux de la suite de l’interview. Louis Nicollin enchaîne son entretien en prenant bien soin de lâcher une phrase choc (et si possible vulgaire) à la minute démontrant ainsi une fois de plus sa capacité à attirer l’attention par ses gros mots. Une qualité (ou pas) qui semble parfois servir dans un monde du football ultra-médiatisé.
Loulou Nicollin se fait plaisir au micro de RMC… la suite
Interrogé ainsi sur la durée de sa présidence au club de Montpellier, Loulou Nicollin lâche: « A mon avis, jusqu’à ce que je canne. Je ne vais pas vendre mon club aux qataris, non ? » Questionné sur les affluences en berne au MHSC, le président répond: « Je pense que c’est un problème de parking. C’est vrai que pour les grands matchs, les gens se démerdent, font du covoiturage, etc.. mais je pense que le gros problème que nous avons, c’est (qu’il faudrait) des parkings sécurisés et que les gens soient bien. Alors on s’en occupe parce que c’est vrai qu’être deuxièmes du championnat de France et jouer devant une moyenne de 12 000 personnes, ça file des grosses boules. »
Et enfin quand on lui demande s’il ne va pas parfois un peu trop loin dans ses propos, le retour est cinglant: « Je m’en tape le coquillard. J’ai toujours dit ce que je pensais alors des fois, ça m’a coûté des trucs. Il vaut mieux dire ce qu’on pense, même si c’est des conneries, que de faire comme certains connards, d’employer des grands mots ». »